Tremblement de terre des télécoms : déploiements 5G, visions 6G et Internet par satellite enflamment le monde (30 sept.–1er oct. 2025)

octobre 11, 2025
Telco Earthquake: 5G Rollouts, 6G Visions & Satellite Internet Set the World on Fire (Sept 30–Oct 1, 2025)
  • Coupure en Afghanistan : Les coupures ordonnées par les talibans ont mis hors service la plupart des réseaux 3G/4G le 30 septembre, ne laissant que la 2G en ligne. La connectivité est tombée à environ 1 %, laissant des millions de personnes isolées [1] [2]. Les habitants préviennent « nous ne pouvons pas communiquer » même à l’intérieur de Kaboul [3] [4], et les agences de l’ONU déclarent que les travailleurs humanitaires ne peuvent plus atteindre les victimes du séisme.
  • 4G locale en Inde : L’opérateur public BSNL et ses partenaires TCS, C-DOT, Tejas ont déployé la première infrastructure 4G entièrement indigène de l’Inde sur environ 100 000 sites, couvrant environ 22 millions de personnes dans 26 700 villages [5]. Toutes les antennes sont « évolutives vers la 5G », marquant une étape importante dans la volonté de New Delhi d’assurer la souveraineté télécom [6] [7]. BSNL prévoit également cinq nouveaux centres de données pour renforcer son déploiement national de la 4G et la future 5G, visant même la 6G d’ici 2030 [8] [9].
  • Méga-contrats au Royaume-Uni : la fusion de Vodafone avec Three (rebaptisée VodafoneThree) a annoncé des contrats de plusieurs milliards de livres avec Ericsson et Nokia pour moderniser plus de 17 000 sites. La mise à niveau de 11 milliards de livres vise à offrir « le meilleur réseau du Royaume-Uni », ciblant environ 90 % de la population avec la 5G autonome en trois ans et environ 99,95 % d’ici 2034 [10] [11]. Le PDG Max Taylor a déclaré que le plan permettrait de « livrer rapidement… en posant les bases du futur numérique du Royaume-Uni » [12] [13].
  • Initiative de déploiement de la FCC : Le 30 septembre, la FCC américaine a voté le lancement d’une procédure réglementaire pour accélérer le déploiement des tours et petites antennes sans fil, en préemptant les règles locales contraignantes. Le « Build America Agenda » du président Carr va « dynamiser » les constructions de réseaux 5G/6G en réduisant la bureaucratie (par exemple, un possible « rocket docket » pour les litiges de permis) [14] [15]. L’objectif est d’accélérer la densification de la 5G et de garantir que les restrictions étatiques/locales « ne puissent pas bloquer illégalement » les réseaux de prochaine génération [16].
  • Le fossé de connectivité en Afrique : Au Ghana (1er octobre), le ministre a célébré 30 ans en ligne et salué l’essor du haut débit mobile et des câbles sous-marins. Il a souligné que « le véritable succès, ce sont… les gens – les jeunes codeurs, ingénieurs réseau et entrepreneurs » qui alimentent la révolution numérique du Ghana [17]. Pourtant, plus de la moitié de la population africaine vit en zone rurale et reste largement hors ligne. La GSMA prévoit environ 340 millions de connexions 5G en Afrique d’ici 2030 (environ 20 % du total mondial) [18], contribuant à hauteur de ~26 milliards de dollars au PIB. Pourtant, aujourd’hui, la 2G/3G transporte encore plus de 75 % du trafic mobile africain [19]. Les experts estiment que les liaisons satellite-NTN doivent compléter la 5G pour combler les lacunes rurales – par exemple, les liaisons de collecte satellite pour les sites 5G devraient croître de 66 % par an jusqu’en 2033 [20].
  • Le Liberia s’ouvre : Le régulateur des télécoms du Liberia réécrit les règles pour attirer les investissements. Un responsable américain vient de rencontrer les dirigeants libériens pour étendre l’accès au haut débit. Starlink (le fournisseur d’accès satellite de SpaceX) a obtenu une licence provisoire et peut désormais vendre des kits dans tout le pays, et le pays cherche à attirer de nouveaux acteurs comme Amazon et OneWeb [21]. Les responsables affirment que les réformes visent à « stimuler la concurrence, réduire les obstacles pour les consommateurs et étendre l’accès au haut débit dans les zones mal desservies » [22].
  • Perspectives sur le mobile en Chine : Les analystes prévoient une croissance modérée des revenus des télécoms en Chine (471 milliards de dollars en 2024 à 483 milliards de dollars d’ici 2029) [23]. La chute des forfaits voix (–19 % de TCAC) sera compensée par la hausse des données mobiles (TCAC de 5,3 %) alors que la 5G domine. Sarwat Zeeshan de GlobalData note que la Chine compte déjà 70,2 % des abonnements en 5G (4,4 millions de stations de base 5G au premier trimestre 2025) [24], soutenue par le MIIT et des forfaits abordables. La fibre reste essentielle pour le haut débit fixe, la Chine visant une couverture gigabit nationale d’ici fin 2025 [25].
  • Boom de l’internet par satellite : Des rapports indiquent que Verizon est en pourparlers pour acheter le spectre AWS-3 d’EchoStar pour la 5G [26]. EchoStar vend des licences (AT&T et SpaceX ont également acheté de l’AWS-3) pour réduire sa dette [27], et les régulateurs mettront aux enchères l’AWS-3 l’an prochain. Les analystes notent que Verizon « est sous pression pour réduire l’écart » avec ses concurrents sur le spectre de la bande moyenne [28], donc l’acquisition du spectre d’EchoStar pourrait rééquilibrer sa position. Du côté de Starlink, de nouvelles prévisions estiment environ 8,2 millions d’abonnés mondiaux d’ici fin 2025 [29] – une « ruée des abonnés » – générant environ 10,3 milliards de dollars de revenus grand public d’ici 2026 [30] [31]. Le rapport souligne que les récentes autorisations de lancement en Inde en font « l’un des déploiements sur nouveaux marchés les plus importants » pour Starlink [32].
  • En regardant vers la 6G et au-delà : L’industrie commence à se concentrer sur la 6G. En Inde, la Bharat 6G Vision du gouvernement (lancée en 2023) et le projet de Politique nationale des télécommunications (NTP-25) donnent la priorité à la libération anticipée du spectre mmWave/sous-THz et à la R&D locale. Le financement du DoT (via un nouveau Fonds de développement des technologies des télécommunications) stimule la technologie 6G locale (par exemple, IIT Delhi/C-DOT travaillant sur des composants THz) [33] [34]. De nouvelles réformes du spectre (par exemple, le refarming de 687 MHz) visent à répondre à la demande croissante et à « poser les bases de la 6G » [35]. À l’échelle mondiale, certains analystes avertissent déjà qu’un avenir 5G pourrait concentrer le pouvoir : un chroniqueur qualifie le passage à environ 9 milliards de connexions 5G d’ici 2030 de « pas un jalon ; c’est un piège de dépendance », au profit des géants du cloud hébergeant ces connexions [36] [37].

Perturbations de la connectivité & changements de politique

La période a connu de graves chocs de connectivité. En Afghanistan, la coupure ordonnée par les Talibans le 30 septembre a laissé la majeure partie du pays hors ligne. La société de surveillance NetBlocks a signalé que le service Internet est tombé à environ 1 % de la normale [38]. Un employé des télécoms à Kaboul a expliqué : « Les gens dépendent aujourd’hui de la technologie… Personne ne sait dans quel état sont ses proches… nous ne pouvons pas communiquer » [39]. Cette coupure intervient dans un contexte de tensions régionales plus larges : par exemple, les mesures d’austérité du gouvernement ont même arrêté la bourse de Kaboul.

En revanche, certains gouvernements développent activement les réseaux. Le nouveau ministre ghanéen des Communications a inauguré le Africa Internet Summit (1er octobre), célébrant le 30e anniversaire de la connectivité du pays. Il a souligné des étapes importantes comme l’Internet Exchange national et plusieurs câbles sous-marins, mais a averti que l’accès inégal et les coûts élevés freinent encore la croissance [40] [41]. « Le vrai succès, ce ne sont pas les câbles, les tours ou les serveurs. Ce sont les gens – les jeunes codeurs, ingénieurs réseau et entrepreneurs qui sont le cœur de la révolution numérique du Ghana », a-t-il déclaré [42]. En Afrique de l’Ouest, le régulateur du Liberia réécrit la réglementation télécom pour attirer les investisseurs. Un diplomate américain vient de rencontrer des responsables libériens pour renforcer les liens : Starlink a obtenu une licence provisoire (et vend désormais des kits dans tout le pays), et de nouvelles lois pourraient permettre à des acteurs comme Amazon et OneWeb d’entrer sur le marché [43]. Les responsables affirment que l’objectif est de « stimuler la concurrence, réduire les obstacles pour les consommateurs et étendre l’accès au haut débit dans les zones mal desservies » [44], dans le cadre d’efforts plus larges de modernisation des infrastructures.

Pendant ce temps, aux États-Unis, la FCC s’attaque aux goulets d’étranglement : le 30 septembre, elle a approuvé à l’unanimité un avis de projet de réglementation visant à accélérer le déploiement du sans-fil. La commission envisage de préempter les réglementations locales restrictives et d’accélérer les permis (même via une « procédure accélérée ») afin que les tours 5G et futures 6G puissent être installées plus rapidement [45] [46]. Cela fait partie de l’« Agenda Build America » du président Carr pour réduire la bureaucratie et libérer du spectre pour un déploiement national. En résumé, les régulateurs du monde entier équilibrent les pannes (Afghanistan) avec des politiques de relance (Ghana, Liberia, États-Unis) pour façonner le paysage des télécoms.

Déploiements des réseaux 5G et 4G

Les opérateurs mobiles ont entrepris d’importantes expansions. En Inde, l’entreprise publique Bharat Sanchar Nigam Limited (BSNL) et ses partenaires Tata Consultancy Services, C-DOT et Tejas ont dévoilé le « Bharat Telecom Stack » – le premier réseau 4G entièrement indigène d’Inde [47]. Réalisée en deux ans et conforme aux normes 3GPP, cette solution fonctionne désormais sur environ 97 500 tours (BSNL, Jio, Airtel) couvrant 26 700 villages auparavant non connectés [48]. Tous ces sites sont conçus pour être évolutifs vers la 5G, soutenant ainsi l’essor du haut débit en Inde. Cela s’inscrit dans le plan plus large de BSNL : l’opérateur lance des essais 5G et vise des lancements commerciaux 5G à Delhi/Mumbai d’ici la fin de l’année [49]. Les responsables affirment que l’équipement local a bien fonctionné, ouvrant la voie à un déploiement national de la 5G.

Pendant ce temps, l’Europe a vu une collaboration audacieuse entre opérateurs. Le nouveau groupe VodafoneThree (Royaume-Uni) a lancé un programme d’infrastructure de 11 milliards de livres sterling. Selon de nouveaux contrats, Ericsson modernisera plus de 10 000 sites et Nokia environ 7 000 sites avec des équipements RAN et cœur de réseau de dernière génération [50]. Le réseau combiné offre déjà un service plus rapide : les clients de Vodafone et Three constatent jusqu’à 40 % de vitesse 4G supplémentaire et un itinérance transparente sur les tours de l’un et l’autre [51]. Le PDG de VodafoneThree, Max Taylor, a insisté sur la rapidité : « Nous avions dit que nous avancerions vite… ils apportent l’échelle et l’expertise nécessaires pour accélérer … un réseau résilient, sécurisé, de classe mondiale » [52]. L’entreprise affirme que ces améliorations permettront d’étendre la 5G Standalone à 90 % de la population britannique en trois ans, et 5G SA à pratiquement 100 % d’ici 2034 [53].

À l’échelle mondiale, la 5G Standalone et les technologies associées s’accélèrent. Le cabinet d’études Omdia indique que 2025 sera une année décisive pour le déploiement de la 5G SA et pour les appareils IoT “RedCap” [54]. Après des retards précédents, les opérateurs parviennent enfin à des réseaux ultra-rapides et à faible latence. Notamment, l’Amérique du Nord a lancé son premier module 5G RedCap commercial fin 2024, et les coûts devraient baisser à mesure que l’adoption progresse (surtout avec les subventions chinoises) [55]. Des fonctionnalités avancées comme le network slicing sont sorties du laboratoire : des offres telles que T-Priority de T-Mobile et FrontLine de Verizon sont opérationnelles, reflétant la demande IoT en matière de sécurité et de personnalisation [56]. Les réseaux 5G privés, souvent utilisés dans l’industrie manufacturière et les infrastructures critiques, gagnent également du terrain alors que les entreprises cherchent à segmenter et sécuriser le trafic [57].

En Afrique, les déploiements 5G se poursuivent mais restent naissants. Vodacom et MTN en Afrique du Sud ont mené les premiers lancements en 2020 ; aujourd’hui, environ 20 pays disposent d’un certain service 5G [58]. Cependant, l’accessibilité des appareils et la couverture rurale sont à la traîne : la GSMA estime que tant que les téléphones 5G à bas coût (<50 $) ne seront pas généralisés, l’adoption massive sera progressive. Pour l’instant, les réseaux 2G/3G bien implantés transportent encore la majorité du trafic voix/données [59]. Les acteurs du secteur insistent sur le fait que les réseaux augmentés par satellite combleront les lacunes. Par exemple, le backhaul non terrestre devrait doubler à l’échelle mondiale – avec une prévision de 72 000 sites 5G connectés par satellite d’ici 2033 [60] – permettant aux écoles et cliniques rurales de se connecter là où la fibre n’est pas viable.

Internet par satellite et infrastructures

La connectivité par satellite a fait la une des journaux. Une lettre d’information du secteur rapporte que Verizon est en négociation pour acheter le spectre de bande moyenne (AWS-3) d’EchoStar pour la 5G, rejoignant AT&T et SpaceX dans l’acquisition de licences EchoStar [61]. EchoStar s’attend à environ 24,1 milliards de dollars en liquidités après la vente du spectre pour rembourser sa dette [62], et ses dépôts auprès de la SEC évaluent les licences AWS-3 « de réserve » à environ 9,8 milliards de dollars. Des analystes bancaires américains notent que Verizon était à la traîne de ses concurrents en matière de spectre, et qu’acheter AWS-3 maintenant pourrait être plus sûr que d’attendre la vente aux enchères de la FCC l’an prochain [63]. Si cela se produit, Verizon égaliserait le terrain en termes de spectre, avec seulement un faible impact sur les opérateurs câblés.

Les FAI par satellite eux-mêmes sont en plein essor. Dans une prévision Starlink (SpaceX), Quilty Space prévoit environ 8,2 millions d’utilisateurs d’ici fin 2025 – une croissance à deux chiffres qui se poursuit – alors que les concurrents (y compris les rivaux LEO et les FAI terrestres) peinent à démarrer [64]. Le flux de trésorerie disponible devrait devenir positif : Starlink pourrait générer environ 5 milliards de dollars de FCF d’ici 2026, à mesure que les dépenses d’investissement diminuent [65]. Point crucial, le rapport qualifie les récentes décisions d’octroi de licences en Inde de « game-changer » pour le déploiement mondial de Starlink [66]. Le maritime et l’aviation sont d’autres marchés phares : les terminaux Starlink sur les navires pourraient atteindre 130 000 d’ici 2026, et les connexions en vol des compagnies aériennes pourraient être multipliées par 10 avec les nouvelles autorisations. Même l’armée américaine augmente ses achats de services (Starshield).

L’innovation d’entreprise a également regardé vers le ciel. Vodafone a dévoilé le premier laboratoire R&D terrestre-satellite intégré d’Europe à Malaga, en Espagne [67]. Le projet, financé par l’agence spatiale espagnole, permettra aux smartphones de basculer sans interruption entre les antennes 4G/5G et les satellites LEO. Le responsable de l’innovation de Vodafone a déclaré que l’objectif est « d’offrir une couverture haut débit partout sur la planète : dans le désert, au milieu de l’océan et… même au cœur de l’Espagne vide » [68]. Un laboratoire d’essais satellites a ouvert le 2 octobre à l’université de Malaga, avec le partenaire AST SpaceMobile, visant à créer un écosystème européen de « mobile universel ». Le PDG de Vodafone a souligné l’ambition : d’ici 2026, l’entreprise souhaite être leader de la connectivité directe satellite-téléphone pour ses 340 millions de clients dans plus de 60 marchés [69].

Au-delà des déploiements commerciaux, les gouvernements considèrent les satellites comme des infrastructures stratégiques. Par exemple, les régulateurs en Inde et ailleurs libéralisent les bandes et la tarification LEO/NTN pour encourager le haut débit par satellite. En Afrique et dans les zones rurales du monde entier, le backhaul LEO sera un complément essentiel à la 5G. Comme l’a noté un analyste, la combinaison des satellites et de la 5G terrestre promet « une couche de communication transparente » des villes aux villages [70] [71]. Cette approche hybride est considérée non seulement comme une solution provisoire mais comme une évolution à long terme du réseau.

Technologies du futur et prévisions

En regardant vers l’avenir, l’industrie des télécommunications planifie déjà la 6G et au-delà. Les nations et les entreprises prennent des mesures préliminaires : en Inde, le « Bharat 6G Vision » (2023) du gouvernement et le projet de politique des télécommunications imposent la libération anticipée du spectre mmWave/sous-THz et un financement massif de la R&D [72] [73]. Un nouveau Fonds de développement des technologies des télécommunications finance des composants 6G nationaux (par exemple, des systèmes THz). Le ministre des Télécommunications Srivastava indique que l’Inde vise à représenter ≈10 % des brevets 6G mondiaux d’ici 2030 [74]. Cela reflète les tendances en Asie de l’Est et en Europe, où universités et fournisseurs prototypent des capacités IA pour la 6G et des conceptions économes en énergie.

Du côté de la demande, les prévisions soulignent pourquoi la capacité doit croître. Une tribune met en avant qu’en 2030, le monde pourrait compter ~9 milliards de connexions 5G (environ 60 % de tout le trafic sans fil) [75]. Des analystes comme Omdia/Ovum prévoient que le segment IoT/entreprise prospérera grâce à la 5G SA : les appareils et le slicing ouvriront de nouveaux flux de revenus [76] [77]. Cependant, tout le monde n’est pas optimiste : certains mettent en garde contre le fait que cette infrastructure 5G omniprésente pourrait concentrer le pouvoir entre les mains de quelques géants technologiques. Comme le prévient un commentateur, atteindre ces 9 milliards de nœuds risque de créer « un piège de dépendance » – les hyperscalers du cloud (AWS, Azure, Google) récoltant les profits d’un monde verrouillé dans des réseaux avancés [78] [79].

Dans l’ensemble, les actualités du 30 septembre au 1er octobre 2025 dressent un tableau de accélération et de perturbation simultanées. Les opérateurs et les gouvernements s’empressent de densifier les réseaux 4G/5G et de préparer le terrain pour la 6G, alors même que la géopolitique coupe parfois la connectivité. De nombreuses sources expertes soulignent qu’une politique bien gérée (par exemple, spectre ouvert, normes unifiées) et des technologies diversifiées (satellite+terrestre) seront nécessaires pour répondre à la demande croissante de données et maintenir un Internet accessible et sécurisé pour tous.

Sources : Actualités et analyses mondiales des télécoms du 30 septembre au 1er octobre 2025 [80] [81] [82] [83] [84] [85] [86] [87] [88] [89] [90] [91] (rapports d’experts et officiels, recherches sectorielles et commentaires d’experts).

China launches world’s first 6G satellite into orbit

References

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