Explosion de l’Internet mobile mondial : la 5G s’envole, le Wi‑Fi 7 décolle, un complot secret de cartes SIM déjoué et les réseaux bouleversés

septembre 29, 2025
Global Mobile Internet Explodes: 5G Surges, Wi‑Fi 7 Soars, Secret SIM Plot Foiled, and Networks Shake Up
  • Le Pakistan passe à la nouvelle génération : Le régulateur des télécommunications approuve le Wi‑Fi 7 dans la bande des 6 GHz – faisant du Pakistan l’un des premiers pays d’Asie-Pacifique à le faire [1]. La norme ultra-rapide Wi‑Fi 7 (promettant des vitesses multi-gigabits, la vidéo 8K, la prise en charge AR/VR) est désormais légale. Islamabad a également confirmé des plans pour lancer des services 5G dans sept grandes villes dans les prochains mois [2], bien que le coût élevé du spectre reste une préoccupation.
  • Le grand déploiement 4G de l’Inde : L’opérateur public BSNL activera le 27 septembre son réseau 4G national, utilisant une pile entièrement indigène « Swadeshi » [3] [4]. Environ 100 000 nouvelles tours 4G ont été construites à l’échelle nationale avec une technologie locale [5]. Cela dynamise la connectivité dans les zones non desservies (plus de 26 700 villages seront connectés) et prépare le terrain pour une future expansion 5G [6] [7].
  • Innovations au Moyen-Orient : Space42 des Émirats arabes unis (une startup SpaceTech) a annoncé un nouveau « Sovereign Mobility Cloud » avec Microsoft Azure pour renforcer le transport autonome et l’IoT dans les Émirats [8] [9]. La plateforme cloud stockera toutes les données dans le pays, sécurisant les réseaux de véhicules et de villes intelligentes. Cela fait écho aux ambitions régionales plus larges pour la 6G – e& UAE a publié un livre blanc détaillant des réseaux 6G natifs à l’IA et sécurisés comme un « système nerveux » pour une nation intelligente.
  • La Chine adopte l’eSIM : China Mobile, Telecom et Unicom prendront en charge les SIM intégrées sur le prochain iPhone Air d’Apple – sous réserve de l’approbation du régulateur [10]. Cela confirme la dynamique mondiale de l’eSIM : les fabricants de smartphones et les opérateurs abandonnent progressivement les cartes SIM physiques au profit d’une activation numérique plus flexible.
  • Consolidation des télécoms : Le secteur des télécoms de Singapour se transforme. Simba Telecom de Keppel a accepté de racheter l’activité mobile de son rival M1 pour 1,43 milliard de S$ (1,1 milliard de dollars US), fusionnant ainsi les 3e et 4e opérateurs de Singapour [11] [12]. Après l’opération, le groupe Simba‑M1 deviendra le nouveau numéro 3 derrière Singtel et StarHub [13]. En Afrique, le gouvernement ghanéen a fusionné AT Ghana (AirtelTigo) avec Telecel Ghana, soutenu par l’État, pour créer un opérateur plus important [14]. L’objectif est de réduire les coûts en double (par exemple, deux réseaux sur une même tour) et de renforcer la santé financière du secteur [15] [16].
  • Évolutions réglementaires : Les dirigeants européens débattent de la politique des télécoms. Bruxelles a indiqué qu’elle pourrait assouplir les règles de fusion pour aider les opérateurs à se regrouper et à investir [17]. Aux États-Unis, la FCC a brusquement mis fin à son enquête sur les obligations de déploiement 5G d’EchoStar après qu’EchoStar a accepté de vendre des fréquences clés à SpaceX et AT&T [18]. Parallèlement, l’Ofcom britannique a infligé une amende de 700 000 £ au fournisseur VoIP Vonage pour une grave panne des appels d’urgence l’an dernier [19]. Ces développements soulignent l’attention des régulateurs portée aux infrastructures critiques et à la concurrence.
  • Sécurité et résilience : Les incidents cybernétiques et les pannes de réseau ont fait la une des journaux. Les services secrets américains ont démantelé une « ferme de cartes SIM » cachée autour de New York juste avant l’Assemblée générale de l’ONU – saisissant plus de 100 000 cartes SIM actives et des centaines de serveurs qui auraient pu perturber les réseaux mobiles [20]. (Le réseau aurait pu envoyer 30 millions de SMS par minute, a déclaré un agent spécial [21].) Aux États-Unis, l’agence CISA a averti que des pirates exploitaient une faille dans les pare-feux Cisco, forçant des correctifs d’urgence [22]. En Australie, un problème lors d’une mise à niveau du réseau Optus le 18 septembre a empêché des milliers de personnes d’appeler les services d’urgence – trois personnes sont décédées après avoir échoué à obtenir de l’aide [23]. Ces incidents soulignent l’attention croissante portée à la cybersécurité des télécoms et aux systèmes de secours.
  • Tendances de la connectivité mobile : À l’échelle mondiale, la 5G est en plein essor. Les données du secteur montrent plus de 2,6 milliards d’abonnements 5G d’ici la mi-2025 (environ 30 % de toutes les connexions mobiles) et une utilisation des données mobiles en forte hausse [24]. Les entreprises se ruent vers la 5G privée (croissance prévue d’environ 35 % de CAGR jusqu’en 2030 [25]). L’explosion de l’IoT se poursuit : le nombre d’appareils IoT dans le monde atteindra environ 3,8 milliards en 2025 (hausse d’environ 10 % en glissement annuel) [26]. À Oman (juillet 2025), les statistiques officielles ont montré une hausse de 15 % des abonnements mobiles et de 119 % des connexions IoT sur un an [27]. L’Afrique est à la traîne sur la 5G – seulement environ 1,2 % des plus d’un milliard d’Africains disposent aujourd’hui de la 5G [28] – mais les opérateurs ont investi environ 28 milliards de dollars dans les réseaux africains entre 2018 et 2023 (avec 62 milliards de dollars supplémentaires prévus) [29]. À noter, la 4G et la 3G dominent encore dans de nombreuses régions : la couverture africaine est d’environ 77 % (3G) et 44 % (4G) [30], et de nombreux anciens réseaux GSM devraient bientôt être désactivés pour libérer du spectre.

Réseaux de nouvelle génération : déploiements de la 5G, du Wi‑Fi 7 et de la 6G

Adoption du Wi‑Fi 7 : Le régulateur pakistanais (PTA) a fait la une en autorisant le Wi‑Fi 7 et d’autres futures normes Wi‑Fi dans la bande des 6 GHz [31]. Le Wi‑Fi 7 (basé sur l’IEEE 802.11be) peut offrir des vitesses multi-gigabits avec une latence réduite, facilitant ainsi les besoins en haut débit des foyers et des entreprises. La PTA a noté que l’autorisation du Wi‑Fi 7 va « réduire la congestion dans les anciennes bandes et diminuer les coûts du haut débit », au bénéfice des ménages et des entreprises [32]. Cela place le Pakistan parmi les premiers adoptants, aux côtés de pays de la région Asie-Pacifique. Fait crucial, le Pakistan fait cela tout en planifiant encore le lancement de la 5G. Le ministre des Télécommunications a déclaré que les fournisseurs de services visent à couvrir sept grandes villes avec la 5G « d’ici quelques mois » [33]. Ces deux initiatives (Wi‑Fi avancé et passage à la 5G) traduisent une volonté de moderniser l’infrastructure numérique, même si les analystes mettent en garde contre des frais de spectre élevés pour les opérateurs.

4G indigène de l’Inde : Le 27 septembre, le Premier ministre Modi inaugurera officiellement le nouveau réseau 4G entièrement indien de BSNL [34] [35]. Selon le président de BSNL, l’opérateur a déployé 100 000 tours 4G développées localement à travers le pays [36] [37]. Ce déploiement massif utilise une technologie nationale provenant de fournisseurs indiens et est basé sur le cloud, ce qui permet une mise à niveau vers la 5G sans changer le matériel [38] [39]. Cette initiative comble le fossé de connectivité rurale en Inde : plus de 26 700 villages (dont des milliers dans des zones reculées ou touchées par des conflits) bénéficieront d’un service mobile [40]. Les responsables affirment que cela favorise l’inclusion numérique et la sécurité (moins de dépendance aux fournisseurs étrangers) et place BSNL sur la voie des futurs lancements 5G dans le cadre du plan « Digital Bharat » de l’Inde.

Déploiements 5G : Les opérateurs du monde entier étendent la couverture 5G. En Amérique latine, Telecom Argentina (l’opérateur nouvellement agrandi après l’acquisition de Movistar Argentina) indique disposer actuellement d’environ 550 stations de base 5G et vise au moins 750 d’ici la fin de l’année [41]. Il propose même des réseaux privés 5G découpés pour des secteurs comme l’exploitation minière et l’agriculture [42]. Les principaux opérateurs européens (par exemple Vodafone, Orange, Deutsche Telekom) continuent de densifier la couverture 5G, et beaucoup sont en phase finale de suppression progressive de la 2G/3G. Par exemple, plusieurs opérateurs européens ont annoncé leur intention de fermer les réseaux 2G/3G d’ici 2025–2030 afin de réaffecter le spectre à la 4G/5G (libérant la bande basse pour l’IoT) [43]. Perspectives pour la 6G : Les groupes industriels et les opérateurs (comme Verizon et e& UAE) élaborent déjà des feuilles de route pour la 6G. Livres blancs et forums mettent en avant les futures fonctionnalités (réseaux natifs IA, spectre térahertz, capacités de détection et sécurité résistante au quantique) [44] [45]. Bien que la 6G en soit encore à la R&D, cela souligne à quel point l’écosystème mobile planifie à long terme – le secteur des télécoms déploie effectivement de nouvelles normes en continu (2G→3G→4G→5G→6G).

Tendances de l’infrastructure & de la connectivité IoT

Explosion de l’IoT : La connectivité de l’Internet des objets (IoT) explose dans le monde entier. Par exemple, les données officielles d’Oman (juillet 2025) ont montré que les connexions IoT ont bondi de 118,7 % sur un an pour atteindre 1,55 million [46], alors que l’État du Golfe intègre des services intelligents dans le cadre de sa Vision 2040. La fibre et le haut débit fixe 5G ont également progressé à Oman, soulignant d’importantes mises à niveau de l’infrastructure. De même, de nombreux pays signalent une forte croissance de l’IoT : les opérateurs permettent la mise en place de compteurs intelligents, de réseaux logistiques et de l’automatisation industrielle via la 5G/LTE-M. À l’échelle mondiale, les analystes estiment que le nombre total de connexions IoT (M2M cellulaire + non cellulaire) approche aujourd’hui les 4 milliards et pourrait atteindre 5 à 6 milliards d’ici 2030 [47].

Réseaux backbone : En coulisses, les opérateurs modernisent l’infrastructure cœur et périphérique. Les opérateurs latino-américains étendent les centres de données : Telecom Argentina prévoit d’augmenter la capacité de ses 16 centres de données à 10 MW pour répondre à la demande en IA et des entreprises [48] [49]. En Europe et aux États-Unis, les opérateurs achètent de la fibre, ouvrent de nouveaux itinéraires interurbains et explorent les architectures Open RAN (réseaux radio partagés et définis par logiciel) pour réduire les coûts. Notamment, cinq opérateurs du Moyen-Orient (Saudi Zain, Ooredoo du Koweït, etc.) ont récemment signé un protocole d’accord pour accélérer les essais Open RAN, visant à démocratiser les équipements 5G. Projets de connectivité : En Afrique, de nouvelles initiatives comme l’extension du câble sous-marin AfricaCoast to Europe (ACE) et les réseaux nationaux en accès ouvert (par exemple, le réseau 4G de gros du Rwanda) étendent le haut débit aux zones rurales. Les constellations de satellites (Starlink, Kuiper, AST SpaceMobile) favorisent également la connectivité rurale, avec des gouvernements (par exemple, le Sénégal) qui s’associent à SpaceX pour fournir l’internet par satellite à l’échelle nationale d’ici fin 2025 [50].

Innovations SIM/eSIM et connectivité

L’eSIM gagne du terrain : Les opérateurs mobiles se précipitent pour prendre en charge les SIM électroniques. En Chine, nouvelle officielle : China Mobile, China Telecom et China Unicom proposeront des profils eSIM pour le nouvel iPhone Air d’Apple (tout juste lancé) dès que les régulateurs donneront leur accord [51]. Cela fait suite à l’Europe et aux États-Unis où la plupart des nouveaux téléphones permettent désormais plusieurs eSIM. L’attrait réside dans l’itinérance mondiale transparente et la simplicité du changement d’offre. Dans l’industrie, la consolidation est en cours : DT One, basé à Singapour (un hub télécom mondial), a annoncé le 23 septembre l’acquisition de la plateforme eSIM DENT Telecom pour créer un service eSIM mondial unifié [52]. (Ce communiqué de presse souligne que les opérateurs et plateformes veulent que “toute application, marque ou plateforme” puisse provisionner instantanément des données mobiles dans le monde entier [53].) Parallèlement, les régulateurs surveillent les revendeurs eSIM non agréés : plusieurs pays ont fermé des entreprises vendant des identifiants eSIM sans contrat opérateur, invoquant un risque de fraude.

Problèmes liés aux anciennes SIM : L’explosion des cartes SIM a un revers. À New York cette semaine, les forces de l’ordre américaines ont démantelé un réseau massif de fraude à la SIM. Les agents ont saisi plus de 100 000 cartes SIM actives et 300 dispositifs « serveurs SIM » provenant d’un réseau télécom caché [54]. Les enquêteurs ont averti que cette « ferme à SIM » aurait pu lancer des millions d’appels/SMS usurpés par minute – de quoi faire planter des antennes relais et saturer les lignes d’urgence pendant l’Assemblée générale de l’ONU [55]. (Les chercheurs et décideurs s’inquiètent du « SIM hijacking » et de la fraude « Silent SIM swap » alors que l’utilisation des eSIM augmente.)

Fusions, mouvements de marché et prévisions sectorielles

Asie-Pacifique : La consolidation s’accélère. Les mouvements du marché à Singapour ont été mentionnés plus haut (accord Simba-M1 [56]). En Inde, outre le déploiement de BSNL, le gouvernement vient d’approuver un plan de relance de 11 000 crores ₹ pour BSNL/MTNL et ne les privatisera pas, réaffirmant son soutien aux opérateurs publics. Au Japon, SoftBank et Rakuten ont terminé des essais de 5G Advanced et Open RAN, annonçant de futurs partenariats. En Malaisie, l’opérateur U Mobile a annoncé un partenariat avec Huawei et ZTE pour densifier la 5G dans les zones rurales (titre récent). En Corée du Sud, SK Telecom a annoncé une nouvelle filiale axée sur l’IA (SALT) pour exploiter la 5G dans les voitures intelligentes et la robotique.

Europe : Les opérateurs européens sont également actifs. Vodafone a conclu un accord avec Nokia et Ericsson pour déployer un cœur de réseau 5G de 2,7 milliards £ pour le nouvel opérateur fusionné « VodafoneThree » au Royaume-Uni (issu de la fusion récente de Vodafone UK et Three UK) [57] [58]. Dans toute l’UE, les enchères de spectre pour les bandes 3,5 GHz et 700 MHz s’achèvent dans de nombreux pays, tandis que de nouvelles enchères mmWave (26/28 GHz) sont en préparation. Les analystes avertissent que l’Europe doit allouer davantage de spectre mid-band et sub‑THz pour rester compétitive face aux États-Unis et à la Chine sur la 6G [59].

Amériques : Aux États-Unis, T-Mobile et Verizon continuent d’étendre la couverture 5G ; T‑Mobile a lancé de nouveaux services Voix sur 5G dans certaines villes. AT&T a acheté des licences 2,5 GHz auprès de sociétés de câble. La FCC étudie également le partage de la bande moyenne (3,45 GHz) et des bandes mmWave. Côté fusions, Charter et Cox cable (USA) ont annoncé un accord de 34,5 milliards de dollars le 26 septembre 2025, qui permettra aussi d’augmenter la capacité haut débit pour les accords MVNO avec Comcast – bien que cela attende encore l’approbation réglementaire. En Amérique latine, le Pérou a attribué de nouvelles licences 5G le 15 septembre (quatre opérateurs ont obtenu du spectre en bande moyenne). Le Brésil poursuit ses vastes plans de déploiement de la fibre optique.

Prévisions financières : Les analystes du secteur prévoient que le trafic mondial de données mobiles augmentera de plus de 25 % par an jusqu’en 2030, porté par la vidéo 5G et l’IoT. D’ici 2030, jusqu’à 70 % des connexions mobiles mondiales pourraient être en 5G [60]. La 5G privée (réseaux d’entreprise) pourrait atteindre environ 17,5 milliards de dollars de revenus annuels d’ici 2030 [61]. Au-delà de la connectivité, les revenus des télécoms évoluent : des services comme le cloud, l’edge computing et le “network-as-a-service” devraient devenir des moteurs de croissance.

Politique gouvernementale et spectre

Enchères de spectre : Les gouvernements continuent d’attribuer des fréquences pour de nouveaux services sans fil. L’Argentine et le Pérou ont terminé des enchères de bande moyenne ce mois-ci. Le Pakistan a annoncé son premier appel d’offres 5G (probablement fin 2025) offrant plus de 600 MHz de spectre en bande moyenne [62]. Les États-Unis sont plus lents sur les enchères nationales, mais le Congrès a récemment demandé à la FCC d’accélérer sur les enchères mmWave (26/28 GHz) et même sur les très hautes fréquences (95 GHz) pour l’expérimentation 6G. Les régulateurs sont aussi sous pression pour repenser les prix élevés du spectre. En mars, le régulateur télécom du Mexique a été brusquement dissous après avoir planifié une enchère 5G très attendue, jetant le doute sur ce processus (Reuters, sept. 2025).

Réglementations et sécurité : Les gouvernements adoptent des règles de sécurité télécom plus strictes. L’UE a proposé de mettre à jour la boîte à outils de sécurité 5G pour couvrir les risques liés au cloud et à l’IA. Au Royaume-Uni et aux États-Unis, de nouvelles lois exigent que les opérateurs se relaient pour les appels d’urgence. Par exemple, AT&T a reçu une autorisation temporaire pour utiliser les satellites Starlink de SpaceX afin de router les appels 911 lors de pannes. Les règles de confidentialité évoluent : plusieurs pays (Inde, Brésil) rédigent des lois sur l’enregistrement des SIM, l’utilisation des eSIM et la conservation des données de localisation pour lutter contre la fraude à la SIM et les appels frauduleux.

Cybersécurité, pannes et impact sur les consommateurs

Les principaux incidents télécoms de cette semaine ont mis en évidence des vulnérabilités :

  • États-Unis (démantèlement d’une ferme de cartes SIM) : Comme indiqué, les enquêteurs ont saisi un vaste réseau de télécommunications illicite à New York avant l’Assemblée générale de l’ONU. Plus de 100 000 cartes SIM actives ont été trouvées dans des serveurs sur des sites clandestins [63]. Les services secrets ont averti que ce dispositif aurait pu « paralyser les antennes relais » et bloquer les appels au 911 s’il avait été activé. Cela a attiré l’attention sur la menace des « fermes de cartes SIM » et la facilité avec laquelle les attaquants peuvent acquérir en ligne de grands blocs de cartes SIM.
  • Australie (panne chez Optus) : Le 18 septembre, une mise à jour logicielle du réseau chez Optus (le concurrent de Telstra) a mal fonctionné, entraînant la perte du service d’appel d’urgence pour 600 clients en Australie-Méridionale, en Australie-Occidentale et dans le Territoire du Nord [64]. Tragiquement, trois personnes sont décédées après avoir été dans l’impossibilité de joindre le « 000 » (l’équivalent australien du 911) pendant la panne [65]. La PDG d’Optus a présenté des excuses publiques et l’entreprise a lancé une enquête. Cet incident, ainsi que la précédente fuite de données d’Optus en 2022, ont mis les régulateurs sous pression. En réponse, les autorités exigent désormais que les opérateurs mettent en place des sauvegardes par satellite ou des itinéraires alternatifs pour les services d’urgence.
  • Royaume-Uni (amende d’Ofcom) : Le régulateur britannique des télécommunications Ofcom a annoncé le 25 septembre avoir infligé une amende de 700 000 £ à Vonage UK, filiale d’Ericsson, pour une erreur logicielle ayant empêché certains clients professionnels de composer le 999 [66]. Le bug est passé inaperçu pendant 11 jours fin 2023, période durant laquelle les entreprises n’ont pas pu passer d’appels d’urgence. Le directeur de l’application des lois d’Ofcom a averti que « pouvoir appeler les services d’urgence peut faire la différence entre la vie et la mort » et a déclaré que les entreprises de télécommunications seront tenues responsables [67].
  • Global (Vulnérabilité Cisco) : Le 25 septembre, l’Agence américaine de cybersécurité et de sécurité des infrastructures (CISA) a publié une directive d’urgence après avoir appris que des hackers d’État chinois exploitaient une faille zero-day dans les pare-feux ASA et FTD de Cisco, largement utilisés [68]. L’alerte a exhorté tous les utilisateurs des appareils concernés à appliquer les correctifs dans les 24 heures [69]. Le dernier rapport de sécurité de Verizon note une forte augmentation des attaques sur les équipements en périphérie de réseau. Cette alerte rappelle que les réseaux centraux des télécoms (routeurs, pare-feux, contrôleurs de stations de base) font face à des menaces cyber croissantes.

Ces incidents mettent en évidence la fragilité des communications critiques. Les consommateurs sont plus conscients : les réseaux sociaux ont été animés par la panne d’Optus et l’affaire SIM à New York. Les analystes notent un « paradoxe sécurité–économie » : à mesure que les réseaux se modernisent (5G, cœur virtualisé, eSIM), de nouveaux risques apparaissent (bugs logiciels, piratage), nécessitant d’importants investissements dans la résilience.

Faits marquants régionaux

  • Amérique du Nord : Aux États-Unis, les trois principaux opérateurs (AT&T, Verizon, T‑Mobile) continuent d’étendre la 5G dans les zones rurales et suburbaines. T‑Mobile a annoncé le déploiement de la 5G sur la bande moyenne (2,5 GHz) dans des dizaines de villes supplémentaires d’ici 2026. L’attention réglementaire sur le spectre se poursuit : certains membres du Congrès demandent à la FCC de réserver la bande moyenne aux petits opérateurs pour stimuler la concurrence. Le 28 septembre, les États-Unis et la Corée du Sud se sont mis d’accord sur des questions numériques/commerciales (par exemple, la Corée du Sud n’est pas désignée comme manipulateur de devise [70], mais les télécoms n’ont pas été spécifiquement abordés). Au Canada, Rogers a été rebaptisé ShawMobile pour son internet résidentiel 5G.
  • Europe : Les déploiements 5G sont matures dans une grande partie de l’Europe, et les opérateurs transfèrent de plus en plus la voix/SMS vers des applications OTT. Free mobile (France) mettra fin à ses derniers services 3G d’ici fin 2026. L’Allemagne et l’Italie mettent aux enchères de nouveaux blocs mmWave pour la 5G+. L’UE a organisé des discussions pour aligner la recherche nationale sur la 6G (les programmes « 6G Flagship » et SNS-JU visent à maintenir la compétitivité européenne). Le secteur télécom russe est également intéressant : tout en faisant face aux sanctions, la Russie a accéléré le développement de sa propre pile 5G domestique pour des raisons de sécurité (approche similaire à celle de l’Inde).
  • Asie-Pacifique : En dehors des initiatives Inde/Pakistan, les trois grands opérateurs chinois continuent de développer la 5G. Ils ont ajouté plus de 100 000 stations de base 5G chacun au cours de l’année écoulée, atteignant un total de 2 millions d’ici la mi-2025. Au Japon, SoftBank et NTT ont posé les bases d’essais 6G avec des universités. En Asie du Sud-Est, U Mobile de Malaisie a annoncé un partenariat avec Huawei/ZTE (27 sept.) pour étendre la 5G dans les petites villes. L’ACCC d’Australie a approuvé que Comcast et Charter vendent des services mobiles via le réseau de T-Mobile (accords MVNO d’une valeur de 9 milliards de dollars) [71], fusionnant les secteurs du câble et du mobile.
  • Moyen-Orient & Afrique : Les États du Golfe investissent massivement dans les infrastructures numériques. Les projets IoT et fibre d’Oman ont été mentionnés ci-dessus [72]. L’Arabie Saoudite met aux enchères des fréquences détenues par les citoyens (6 GHz) pour stimuler l’innovation technologique locale. Israël connecte la 5G à des bancs d’essai de véhicules autonomes. En Afrique, la grande actualité concerne les lacunes de connectivité : seuls quelques pays (Afrique du Sud, Nigeria, Kenya) ont même testé la 5G ; la plupart se concentrent sur la 4G LTE et la fibre pour le dernier kilomètre. Cependant, des accords majeurs incluent la signature du Sénégal avec SpaceX pour un service satellite national d’ici 2025 [73]. Des fusions émergent également : outre le Ghana, le régulateur sud-africain a approuvé (le 24 sept.) la fusion de deux petits opérateurs (Rain et OTT Telco ?), visant à mutualiser spectre et ressources.
  • Amérique latine : La 5G est modeste mais progresse : en août 2025, 37 opérateurs dans 18 pays d’Amérique latine avaient lancé la 5G commerciale (soit seulement ~10 % du total mondial) [74]. Le marché mexicain reste instable après la refonte du régulateur l’an dernier. En Amérique du Sud, outre le développement de l’Argentine [75], le Pérou a terminé une enchère 5G le 15 septembre, et le Chili se prépare à ses premières licences 5G en 2026. Les Brésiliens expérimentent des déploiements Wi-Fi 7 6 GHz non licenciés dans des villes comme São Paulo.
En résumé, la fin septembre 2025 a été marquée par une série d’actualités mondiales sur le GSM et l’internet mobile : réseaux émergents (Wi‑Fi 7, 4G indigène, préparatifs pour la 5G/6G), grandes avancées en matière d’infrastructures et d’IoT, accords majeurs et consolidations, actions réglementaires strictes, et avertissements sévères issus d’incidents de cybersécurité. Les experts du secteur notent que l’internet mobile entre dans une nouvelle phase : une phase dominée par des applications gourmandes en données (réalité augmentée, IA en périphérie, IoT omniprésent) mais aussi par des risques (sécurité, fractures numériques). Les prévisions restent optimistes : le trafic mondial de données mobiles et l’adoption de la 5G devraient continuer à croître rapidement jusqu’en 2030, même si la 2G/3G décline [76] [77]. Cependant, les défis – de l’attribution de fréquences abordables à la garantie de la cyber-résilience – restent au cœur des préoccupations des décideurs et des investisseurs.

Sources : Actualités et communiqués de presse du secteur du 27 au 28 septembre 2025 [78] [79] [80] [81] [82] [83] [84] [85] [86] [87] [88], ainsi que le contexte historique provenant de déclarations réglementaires et de rapports d’analystes (par exemple, Broadband Commission).

References

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