Faits clés
- Changement de production d’Apple : Apple a déplacé la totalité de la fabrication de l’iPhone 17 en Inde – un transfert sans précédent depuis la Chine – exportant pour 7,5 milliards de dollars d’iPhones depuis l’Inde entre avril et juillet [1] [2]. Le tout nouveau iPhone 17 Air lancé ce mois-ci se révèle plus résistant que prévu, les tests de durabilité le confirmant comme « l’iPhone le plus durable jamais conçu » par Apple [3].
- Fuites sur la prochaine génération de Samsung : Des fuites internes révèlent que le futur Galaxy S26 Ultra de Samsung utilisera un écran M14 OLED de pointe – la même technologie fournie à Apple pour ses derniers iPhones – dépassant Apple avec un écran plus fin et plus lumineux [4]. Une autre fuite montre un mode intégré « Private Display » qui réduit les angles de vision pour empêcher les regards indiscrets en public [5]. Samsung a également commencé à déployer Android 16 (One UI 8) sur les modèles récents [6] et tease une mise à jour One UI 8.5 remplie de nouveaux assistants intelligents IA [7].
- Début du Pixel axé sur l’IA et du pliable de Google : La série Pixel 10 de Google, lancée le mois dernier, est dotée de nombreuses fonctionnalités d’IA (par exemple, une IA d’édition d’image « Aide-moi à modifier » qui obéit aux commandes en langage naturel) [8] et bénéficiera de 7 ans de mises à jour [9] [10]. Google a également présenté un aperçu de son premier pliable – le Pixel 10 Pro Fold – doté d’un écran intérieur de la taille d’une tablette et d’une conception uniquement eSIM [11] [12]. Fait unique, le Pixel 10 est déjà prêt pour la satellite : c’est le premier téléphone à prendre en charge les données satellites T-Mobile/Starlink (pour Maps hors réseau, messagerie, etc.) dès la sortie de la boîte [13] [14].
- Le design audacieux de Xiaomi et son nouveau système d’exploitation : Xiaomi a confirmé que son prochain Xiaomi 17 Pro/Max sera doté d’un « écran arrière magique » inédit – un grand écran secondaire à l’arrière du téléphone autour du module caméra [15] [16]. Des images fuitées montrent un écran couvrant presque tout l’arrière pour les notifications et les selfies [17]. Xiaomi mise aussi beaucoup sur le logiciel : lors de son événement de fin septembre, la marque a dévoilé HyperOS 3 (basé sur Android 16) avec une notification contextuelle « HyperIsland » façon iPhone et de nouvelles fonctionnalités IA intégrées [18] [19].
- Changements majeurs pour les appareils photo OnePlus & OPPO : Des fuites concernant le OnePlus 15 (attendu le mois prochain) révèlent une refonte spectaculaire – un mélange de styles Pixel et iPhone – ainsi qu’une énorme batterie de 7 300 mAh et une certification IP68 [20]. OnePlus mettrait fin à son partenariat avec Hasselblad et a développé son propre moteur d’imagerie « DetailMax » pour son nouveau fleuron [21]. Parallèlement, la marque sœur OPPO a annoncé un kit pro caméra estampillé Hasselblad (poignée et objectif externe) pour son prochain Find X9 Pro, apportant des capacités de zoom dignes d’un reflex à un téléphone [22] [23].
- Le retour en force de Huawei : Des rumeurs circulent selon lesquelles le prochain flagship de Huawei, le Mate 80, inclura un modèle ultra-fin « Mate 80 Air » pour concurrencer l’iPhone Air d’Apple [24] [25] – doté d’un design uniquement eSIM et d’un nouveau système de refroidissement microfluidique. En Chine, le HarmonyOS 5 développé en interne par Huawei équipe désormais 17 millions d’appareils et détient 17 % de part de marché (contre 16 % pour iOS) [26] [27]. Un dirigeant de Huawei s’est vanté que l’entreprise a « construit un écosystème entièrement indépendant des États-Unis » dans le cadre de son retour après les sanctions [28].
- Pliables & tendances du marché : Le flamboyant Magic V Flip 2 de HONOR vient d’être lancé avec une batterie record de 5 500 mAh (la plus grande jamais vue sur un téléphone à clapet) et un appareil photo de 200 MP co-conçu avec l’icône de la mode Jimmy Choo [29]. De nouvelles données montrent que les téléphones pliables explosent : Huawei domine désormais les ventes mondiales de pliables avec 48 % de part de marché au premier semestre 2025, dépassant les 20 % de Samsung [30]. Les pliables ne représentent encore qu’environ 1 % des téléphones vendus [31], mais leurs prix élevés et leur popularité en Chine en font un créneau rentable.
Apple : délocalisation de la production & un iPhone 17 plus résistant
Les dernières initiatives d’Apple marquent un pivot stratégique dans la manière et le lieu de fabrication des iPhone. Pour la génération iPhone 17, Apple a massivement étendu la production en Inde afin de réduire sa dépendance à la Chine. Elle « augmente la production d’iPhone en Inde dans cinq usines », et pour la première fois, les quatre modèles d’iPhone 17 sont fabriqués en Inde [32]. De nouvelles usines gérées par Tata à Tamil Nadu et un site Foxconn près de Bangalore gèrent d’énormes volumes, les exportations d’iPhone depuis l’Inde entre avril et juillet atteignant 7,5 milliards de dollars (contre 17 milliards de dollars sur l’ensemble de l’exercice précédent) [33]. En fait, un rapport de Canalys a révélé que l’Inde a dépassé la Chine en tant que premier exportateur de smartphones vers les États-Unis [34]. Ce changement aide Apple à naviguer dans les vents contraires géopolitiques et tarifaires – le PDG Tim Cook a même promis 600 milliards de dollars d’investissements aux États-Unis pour préserver les exemptions de droits de douane sur les iPhone fabriqués en Inde [35]. En diversifiant sa chaîne d’approvisionnement, Apple vise à « atténuer les risques de droits de douane américains sur les appareils fabriqués en Chine et à sécuriser la stabilité de la chaîne d’approvisionnement » [36].Sur le plan des produits, Apple met en avant la durabilité et la technologie maison. La nouvelle gamme iPhone 17 – comprenant le modèle standard, le Pro et l’ultra-fin iPhone Air – bénéficie des puces personnalisées d’Apple. Concevoir ses propres puces (comme l’A19 Bionic) donne à Apple « plus de contrôle sur les capacités de la gamme iPhone 17 », permettant une IA avancée sur l’appareil et une meilleure efficacité de la batterie, étroitement intégrées au matériel [37]. Les premiers tests en conditions réelles valident les affirmations d’Apple. Dans un test désormais viral de JerryRigEverything, l’iPhone Air ultra-fin a résisté aux torsions et aux rayures sans dommage significatif. Le test de torture « a confirmé les affirmations d’Apple concernant son iPhone le plus durable à ce jour », montrant que le châssis ultra-fin de l’Air n’a pas compromis son intégrité structurelle [38]. Un démontage par des experts en réparation a également révélé que l’Air était étonnamment réparable grâce à des ajustements de conception rendant les composants plus accessibles [39] – un changement notable pour Apple, qui privilégiait historiquement le design épuré au détriment de la réparabilité. Il semble que le iPhone Air réussisse à la fois à offrir un format élégant et une qualité de fabrication robuste.
Les derniers téléphones d’Apple, fonctionnant sous le nouveau iOS 26, misent aussi sur l’eSIM (les modèles américains ont complètement supprimé le tiroir SIM [40]) et améliorent les appareils photo ainsi que l’autonomie. Après un lancement chaotique mais record (les analystes de Wedbush ont cité une demande plus forte que prévu pour l’iPhone 17 [41]), le lancement de septembre d’Apple relève autant de la stratégie à long terme que de la nouveauté des appareils. De la délocalisation de la production hors de Chine à l’établissement de nouveaux standards de durabilité et la conception de plus de technologies en interne, Apple joue clairement sur le long terme avec l’iPhone 17 et au-delà.
Samsung : Les fuites promettent un bond en avant pour l’écran et la technologie de confidentialité
Samsung a fait la une avec une série de fuites et de mises à jour qui dressent un tableau de l’avenir du plus grand fabricant de smartphones au monde. Côté matériel, Samsung prévoirait une importante mise à niveau de l’écran pour son modèle phare de 2026, le Galaxy S26 Ultra. Selon des rapports d’initiés, Samsung équipera pour la première fois son propre téléphone des panneaux avancés M14 OLED – la même technologie d’écran qu’elle a développée et fournie pour l’iPhone 17 Pro d’Apple [42]. Ces écrans M14 OLED utilisent une couche “color-on-encapsulation” sans polariseur pour réduire les reflets, ce qui les rend plus fins, plus économes en énergie et plus lumineux [43]. Ironiquement, Samsung a laissé Apple utiliser cette technologie en premier, mais cherche désormais à dépasser Apple en matière d’innovation d’affichage. Une source coréenne a noté « Samsung essaie d’appliquer la nouvelle technologie [COE] à son modèle haut de gamme pour souligner qu’elle l’a appliquée avant Apple », mettant en avant la rivalité féroce jusque dans les composants [44]. Samsung accélère la production des panneaux M14 pour le S26 Ultra, tandis que les modèles S26 de gamme inférieure pourraient conserver les écrans M13 actuels [45]. Si tout se passe comme prévu, l’écran du S26 Ultra pourrait surpasser tout ce qu’Apple proposera jusqu’en 2027, soulignant ainsi la maîtrise de Samsung en matière d’affichage.
Une autre fonctionnalité divulguée pour la série S26 met l’accent sur la confidentialité et le confort des yeux : un mode « Affichage privé » intégré. Du code découvert dans le logiciel One UI de Samsung montre une option pour limiter la visibilité de l’écran depuis les angles latéraux – ainsi, seule une personne directement en face du téléphone peut voir clairement le contenu [46]. Pensez-y comme à un filtre de confidentialité intégré pour empêcher les curieux de lire votre écran dans l’avion ou le train. Bien que cela n’ait pas encore été officiellement annoncé, le paramètre divulgué indique que les utilisateurs pourraient activer ce mode d’affichage anti-espion à la demande [47]. C’est similaire aux filtres de confidentialité sur certains ordinateurs portables, mais potentiellement mis en œuvre au niveau de la dalle OLED ou via logiciel. Si cela fonctionne comme décrit, les utilisateurs Samsung disposeront d’un moyen pratique pour « cacher votre écran des regards indiscrets sur les côtés » en public [48].
Les fuites évoquent également des améliorations pour la caméra et la vidéo. Un supposé Galaxy S26 Pro viserait les vidéastes professionnels, avec de nouveaux outils d’enregistrement et un réglage des couleurs qui rivalisent avec les capacités de tournage de l’iPhone [49]. Samsung pourrait proposer une vidéo 8K améliorée ou des fonctionnalités HDR avancées pour séduire les créateurs. De plus, des rumeurs évoquent de gros capteurs et un meilleur zoom – une fuite a mentionné des améliorations en macrophotographie via l’objectif téléphoto du S26 Ultra, permettant des gros plans extrêmes avec des détails nets [50].
Du côté logiciel, Samsung récolte déjà les fruits de son cycle de mises à jour rapide. Fin septembre, il a commencé à déployer Android 16 (One UI 8) sur les appareils récents [51]. Les séries Galaxy S25 et S24 ainsi que les derniers Z Fold 7/Flip 7 font partie de ceux qui reçoivent désormais One UI 8 [52]. Cette mise à jour apporte des ajustements raffinés de l’interface, des correctifs de sécurité et des optimisations de performance. Notamment, Samsung a devancé la plupart de ses concurrents en livrant Android 16 aux utilisateurs aussi rapidement [53]. Pendant ce temps, One UI 8.5 est déjà à l’horizon, et des fuites « pleuvent » concernant ses fonctionnalités [54]. D’après les premiers rapports, One UI 8.5 mise fortement sur l’IA. Des captures d’écran de bêta-testeurs montrent un assistant « Galaxy AI » renforcé avec de nouvelles capacités comme « Meeting Assist » pour la transcription/traduction en direct des réunions, « Touch Assistant » pour reformater intelligemment le texte à l’écran afin de le rendre plus lisible, un « Smart Clipboard » qui suggère des actions (traduire, résumer, partager) lorsque vous copiez du texte, et même un « Social Composer » capable de rédiger des légendes de photos ou des avis produits à l’aide de l’IA [55] [56]. Samsung infuse clairement l’IA dans toute l’expérience utilisateur – à l’égal des avancées de Google sur les Pixel. Fait intriguant, le code de One UI 8.5 laisse aussi entrevoir la prise en charge de moteurs d’IA tiers comme Gemini de Google, Gauss d’OpenAI et Perplexity AI directement depuis la barre de recherche de l’écran d’accueil [57]. Cela suggère que les téléphones Samsung pourraient devenir des hubs multi-IA, permettant aux utilisateurs de choisir différents assistants IA selon les tâches.
Les pliables actuels de Samsung connaissent également du succès. Les Galaxy Z Fold 7 et Flip 7 (lancés plus tôt cette année) se vendent si bien que Samsung a dû augmenter la production du Fold 7 pour répondre à la demande [58]. S’appuyant sur cette dynamique, des rumeurs persistent selon lesquelles le premier téléphone tri-pliant de Samsung pourrait faire ses débuts aux États-Unis dès cet automne [59]. Un appareil tri-pliant – essentiellement un téléphone qui se plie deux fois pour offrir un écran encore plus grand – représenterait une avancée majeure en termes de format s’il arrivait sur le marché. En somme, les annonces de Samsung fin septembre soulignent une entreprise à l’offensive : mise en œuvre d’écrans de pointe, exploration de nouvelles fonctionnalités de confidentialité, accélération des mises à jour Android, et renforcement de l’IA et des pliables. C’est la stratégie de Samsung pour rester à la pointe alors qu’elle se prépare pour le prochain cycle de flagships.Google : Pixel 10 mise tout sur l’IA et un avenir pliable
La série Pixel 10 de Google vient tout juste d’être lancée, et il est clair que Google mise beaucoup sur les expériences utilisateur pilotées par l’IA. La famille Pixel 10 – comprenant le Pixel 10 de base, le Pixel 10 Pro, un Pixel 10 Pro XL surdimensionné, et le premier téléphone pliable de Google, le Pixel 10 Pro Fold – a été officiellement annoncée le 20 août à New York [60]. Avec cette 10e génération marquante, Google positionne le Pixel non seulement comme un autre téléphone Android, mais comme un appareil axé sur l’IA.
Sur le plan logiciel, les Pixel regorgent de fonctionnalités intelligentes. Google exploite sa nouvelle et puissante Gemini AI (issue de la même famille qui alimente les rivaux de ChatGPT) pour, par exemple, révolutionner la retouche photo. Une fonctionnalité phare appelée « Aide-moi à modifier » vous permet simplement de dire à Google Photos les modifications que vous souhaitez, et l’IA les exécute [61] [62]. Vous pouvez littéralement taper ou dire : « Supprime les voitures à l’arrière-plan » ou « Rends cette photo plus chaleureuse », et l’IA du Pixel effectuera ces modifications en quelques secondes [63]. Google a même présenté des cas d’utilisation ludiques : « imagine mon animal sur une plage tropicale » – et l’IA générera un montage réaliste plaçant votre chien sur une plage ensoleillée [64]. Ce type de retouche d’image en langage naturel a fait sensation lors du lancement, illustrant à quel point Google a intégré l’IA générative dans les tâches quotidiennes sur Pixel.
Au-delà des photos, le Pixel 10 regorge d’autres astuces IA. Un Filtrage d’appels amélioré repousse les appels indésirables de façon plus intelligente, l’Assistant peut exécuter des routines automatisées plus complexes, et des fonctionnalités pratiques comme Patientez pour moi (où Google attend à votre place lors d’un appel) et les étiquettes de locuteur IA de l’enregistreur sont devenues plus intelligentes [65] [66]. Notamment, Google prolonge aussi la durée de vie du Pixel – promettant 7 ans de mises à jour logicielles pour le Pixel 10 [67]. Cela dépasse largement le support Android habituel de 3 à 4 ans et surpasse même les 5 à 6 ans d’Apple, montrant la confiance de Google dans le fait que le matériel du Pixel 10 pourra continuer à évoluer avec les avancées de l’IA jusqu’à Android 23 à l’avenir [68] [69].
Le matériel n’a pas été ignoré non plus. Les Pixel 10 et 10 Pro ont reçu des écrans plus lumineux (jusqu’à un éblouissant 3000 nits de luminosité maximale sur le Pro) [70] et sont enfin passés au stockage UFS 4.0 rapide pour des chargements d’applications plus rapides [71]. Les systèmes de caméra ont été améliorés : le Pixel 10 de base dispose désormais d’un téléobjectif 5× qui lui manquait auparavant, réduisant l’écart de fonctionnalités avec le modèle Pro [72]. Les deux ont vu leur batterie augmenter (près de 5000 mAh dans le Pixel 10) et prennent en charge la nouvelle norme Qi2 de recharge sans fil [73]. Dans une décision controversée mais tournée vers l’avenir, Google a supprimé le tiroir de carte SIM sur les modèles Pixel 10 américains – passant uniquement à l’eSIM, tout comme les derniers iPhones [74]. C’est un choix audacieux qui montre la direction que Google envisage pour la connectivité, même si certains utilisateurs regretteront la flexibilité d’une SIM physique. La tentative la plus audacieuse de Google, cependant, est le Pixel 10 Pro Fold. Cet appareil (teasé par Google dans une vidéo officielle [75]) apporte l’expérience Pixel à un format pliable similaire au Galaxy Z Fold de Samsung. Il dispose d’un écran intérieur de type tablette et d’un écran extérieur plus traditionnel, Google mettant l’accent sur la durabilité (ils affirment que la charnière est testée pour de nombreuses années de pliage) et la continuité transparente des applications – vous pouvez commencer une application sur l’écran extérieur et déplier pour reprendre exactement là où vous vous étiez arrêté sur le grand écran [76] [77]. Le Fold n’est pas encore largement disponible (il pourrait être lancé dans certaines régions ou plus tard cet automne), mais l’aperçu de Google a montré un design élégant et a mis en avant un logiciel optimisé pour les doubles écrans et l’utilisation à demi-plié (utilisation de l’appareil comme un mini ordinateur portable ou trépied pour l’appareil photo) [78] [79]. Fait notable, Google utilise sa propre puce Tensor G5 pour alimenter le Fold (plutôt qu’une puce Qualcomm), montrant ainsi sa confiance dans le fait que son silicium maison peut gérer ce format exigeant [80].Même si Pixel reste un acteur de niche en termes de parts de marché, son impact grandit. Les testeurs affirment que « la magie est là » avec le Pixel 10, le saluant comme « un téléphone IA qui vaut largement ses 800 $ » [81]. La stratégie de Google est clairement de se différencier grâce à l’IA : utiliser l’intelligence logicielle pour donner à des spécifications de milieu de gamme une sensation haut de gamme. Et cela fonctionne – les fonctionnalités d’IA générative et les assistants personnalisés s’annoncent comme le prochain grand champ de bataille du mobile, et Google s’assure que les propriétaires de Pixel soient à l’avant-garde de cette révolution [82]. Les téléphones Pixel ne dépassent peut-être pas encore les ventes d’iPhone ou de Galaxy, mais des fonctionnalités comme le filtrage d’appels, la gomme magique, et désormais l’édition IA sur l’appareil donnent à Google une influence disproportionnée sur les tendances du secteur.
Il est important de noter que Google ne garde pas toute cette IA pour lui. L’entreprise utilise souvent le Pixel comme tremplin pour des fonctionnalités qui se répandent ensuite dans l’écosystème Android au sens large. Par exemple, l’outil d’IA « Aide-moi à modifier » est également en cours de déploiement sur Google Photos pour d’autres appareils Android [83]. Et la volonté de Google d’offrir un support plus long (7 ans de mises à jour) pourrait pousser d’autres fabricants Android à améliorer leurs politiques de mise à jour. Nous voyons aussi Google s’associer avec des opérateurs pour de nouvelles technologies – Pixel 10 est le premier téléphone à prendre en charge la connectivité satellite directe via le service T-Satellite/Starlink de T-Mobile. Cela signifie que les propriétaires de Pixel 10 peuvent envoyer des messages, partager leur position et même utiliser Google Maps dans des zones reculées avec aucun signal cellulaire, tant qu’ils peuvent voir le ciel et se connecter à un satellite [84] [85]. Alors que d’autres téléphones (comme les iPhones récents) disposent d’une fonction SOS d’urgence par satellite, le Pixel 10 va plus loin en permettant une messagerie générale et la cartographie via satellite. C’est un aperçu d’un futur où partir hors réseau ne signifie plus être hors ligne.
En somme, le lancement du Pixel 10 souligne la vision de Google : des téléphones plus intelligents et plus adaptables grâce au logiciel. Alors que l’IA générative, la connectivité satellite et les formats pliables émergent, Google positionne la gamme Pixel non pas pour décrocher la couronne des ventes, mais pour repousser les limites de ce qu’un téléphone Android peut faire.
Xiaomi : Grands écrans à l’arrière et ambitions audacieuses
Xiaomi, l’un des principaux fabricants de smartphones en Chine, a fait sensation avec des teasers et des fuites concernant sa prochaine série Xiaomi 17, signalant la volonté de l’entreprise de bousculer le design et les performances. Les Xiaomi 17, 17 Pro et 17 Pro Max devraient être dévoilés d’ici la fin septembre – le président de Xiaomi Lu Weibing a laissé entendre sur les réseaux sociaux que le lancement aurait lieu « ce mois-ci » [86] – et ils embarquent des innovations impressionnantes.
La fonctionnalité la plus commentée est sans aucun doute l’écran arrière. Xiaomi a officiellement confirmé via un teaser sur Weibo que les 17 Pro et 17 Pro Max seront dotés d’un « écran arrière magique » [87]. En termes simples, ces téléphones disposent d’un grand écran tactile secondaire à l’arrière de l’appareil, entourant le module caméra. Des rendus ayant fuité et même une brève photo réelle montrent un écran substantiel occupant une grande partie de l’arrière – il ne s’agit pas seulement d’une petite fenêtre de notification ou d’un aperçu caméra, mais de quelque chose qui s’apparente davantage à un véritable mini-écran de smartphone à l’arrière [88]. Il semble assez grand pour afficher une horloge, des notifications, et pourrait même servir de viseur pour des selfies de haute qualité avec les caméras principales [89]. Xiaomi a publié une vidéo teaser (relayée par le célèbre leaker Ice Universe) montrant le téléphone se retournant pour révéler le panneau arrière s’allumant entièrement comme un écran [90]. Le concept rappelle certaines expérimentations passées (comme le Pro 7 de Meizu qui avait un petit écran arrière, ou le NEX Dual Display de Vivo), mais Xiaomi pousse l’idée encore plus loin en rendant l’écran arrière bien plus grand et intégré à l’usage quotidien. Le terme « magique » suggère que Xiaomi prévoit des fonctionnalités logicielles uniques – peut-être des widgets always-on, des miroirs pour la photo, ou des commandes de jeu à l’arrière. C’est un pari audacieux en matière de design (des écrans supplémentaires ajoutent du coût et de la complexité), mais Xiaomi est connu pour ce genre d’initiatives (voir : écrans sans bordures, charge 200 W, etc.). Si c’est bien réalisé, cet écran arrière pourrait devenir un élément distinctif de la série 17 et lancer une nouvelle tendance dans le design des smartphones.À l’intérieur, la gamme Xiaomi 17 s’annonce comme l’une des plus puissantes de 2025. Xiaomi a confirmé que ses nouveaux flagships seront parmi les premiers à intégrer le Snapdragon 8 « Elite » Gen 5 de Qualcomm [91]. Qualcomm n’a même pas encore officiellement dévoilé la Gen 5 (attendue lors du Snapdragon Summit), donc le fait que Xiaomi l’obtienne en avant-première est un gros coup – lors de la conférence sur les résultats de Qualcomm, il a même été mentionné que Xiaomi pourrait inaugurer cette puce surpuissante [92]. Cela implique que Xiaomi souhaite rivaliser en performance avec le meilleur de Samsung et d’autres dès le début 2026. On peut également s’attendre à des spécifications haut de gamme : probablement des écrans OLED à taux de rafraîchissement élevé, une RAM énorme (Xiaomi a déjà proposé plus de 16 Go par le passé), et une charge ultra-rapide (possiblement 120 W ou plus).
Xiaomi ne se contente pas de rénover le matériel ; elle refond également le logiciel. Le 24 septembre, lors d’un événement de lancement en Chine, la société a dévoilé son nouveau HyperOS 3, une interface personnalisée basée sur Android 16 qui fera ses débuts sur la série Xiaomi 17 [93]. HyperOS 3 apporte de nombreuses améliorations en matière d’IA et d’ergonomie. Notamment, il introduit « HyperIsland », qui est essentiellement la version de Xiaomi de la Dynamic Island d’Apple (la petite bulle de notification contextuelle) [94]. HyperIsland affichera les notifications importantes et les informations de statut en direct (comme la vitesse de charge, l’état des appels, la musique, etc.) en haut de l’écran dans un widget dynamique compact [95] [96] – très similaire à la façon dont les iPhones affichent les alertes autour de la découpe de la caméra. Xiaomi l’appelle même un design « double îlot », permettant aux utilisateurs de gérer les applications et les tâches via cette superposition supérieure sans quitter leur écran actuel [97]. Cela devrait améliorer le multitâche, par exemple en permettant à une application d’enregistreur vocal de se réduire en une île flottante ou d’afficher les informations d’un appel en cours pendant que vous faites autre chose.
HyperOS 3 intègre également de nouvelles fonctionnalités d’IA sous le nom de « HyperAI ». Xiaomi ajoute des outils d’écriture assistée par IA capables de reconnaître intelligemment l’écran et un mode « DeepThink » – probablement pour résumer ou expliquer le contenu affiché. Les utilisateurs pourront demander à HyperAI de modifier le style ou le ton des messages texte et des e-mails à la volée [98], ce qui rappelle les assistants de texte génératif. Il y a aussi des fonctionnalités de transcription vocale et de résumé par IA : une « Reconnaissance rapide par IA » peut améliorer la qualité des enregistrements audio, transcrire la parole en texte en temps réel et générer des résumés à partir de fichiers audio [99]. Une nouvelle Recherche IA peut résumer les résultats de recherche ou le contenu de l’appareil et répondre aux requêtes avec des réponses générées par IA [100]. Même les visuels bénéficient d’un coup de pouce IA : HyperOS 3 introduit des fonds d’écran dynamiques IA et des écrans de verrouillage cinématiques IA, qui peuvent transformer des photos fixes en images animées pour votre fond d’écran, et sans doute ajouter du style à l’écran de verrouillage [101]. Au final, la mise à jour logicielle de Xiaomi montre qu’elle adopte la tendance IA sur toute la ligne.
Avec un design matériel audacieux et un OS riche en fonctionnalités, Xiaomi affiche de grandes ambitions. L’entreprise grimpe régulièrement dans les classements mondiaux (elle est généralement 3e ou 4e en ventes de smartphones dans le monde) en proposant des spécifications haut de gamme à des prix agressifs. La série Xiaomi 17 pourrait renforcer cette réputation – en offrant des technologies de pointe comme des écrans arrière et la dernière puce Snapdragon, tandis que HyperOS 3 vise à rendre l’expérience utilisateur plus intelligente et plus attrayante. Si la réalisation est à la hauteur des teasers, Xiaomi pourrait proposer l’un des téléphones les plus distinctifs de l’année, mêlant des idées empruntées à la fois à Apple (Dynamic Island) et à son propre passé (écrans arrière expérimentaux) pour créer quelque chose d’unique à Xiaomi.
OnePlus & OPPO : Réinventer l’expérience photo
Deux des marques sœurs de BBK Electronics – OnePlus et OPPO – font la une avec leurs prochains flagships, chacune apportant une nouvelle approche à la photographie mobile.
Pour OnePlus, l’accent est mis sur une refonte majeure de son identité phare. Des images fuitées du futur OnePlus 15 (attendu pour octobre) révèlent un nouveau langage de design audacieux qui fait parler les experts tech. Le téléphone arbore un look repensé décrit comme « un mélange entre un Pixel et un iPhone », avec un profil épuré à bords plats et une île de caméra complètement redessinée [102]. Une fuite a montré un dos brillant avec un module caméra circulaire proéminent – un changement par rapport à l’agencement carré façon plaque de cuisson du OnePlus 11. La refonte n’est pas qu’esthétique. OnePlus équiperait l’appareil d’une énorme batterie de 7 300 mAh (bien plus grande que la plupart des flagships, qui tournent autour de 5 000 mAh) [103]. Cette batterie monstrueuse pourrait faire du OnePlus 15 un champion de l’autonomie, et suggère que OnePlus pourrait utiliser des composants économes en énergie pour prolonger la durée de vie. Les autres spécifications supposées incluent un écran de 6,7 pouces, une puce Snapdragon haut de gamme (probablement la Snapdragon 8 Gen 3 ou similaire), et une étanchéité complète IP68 [104] – ce dernier point étant notable car OnePlus n’a historiquement réservé les certifications IP complètes qu’aux versions Pro ou opérateur. En somme, le OnePlus 15 semble vouloir miser à fond sur les fonctionnalités premium.Peut-être le changement le plus intrigant concerne la stratégie photo de OnePlus. Depuis 2021, OnePlus s’était associé au légendaire fabricant d’appareils photo Hasselblad pour optimiser ses caméras, mais cet accord a pris fin. OnePlus a confirmé avoir mis fin au partenariat avec Hasselblad et a développé à la place un système d’imagerie interne baptisé « DetailMax » [105]. Bien que les détails soient rares, le nom suggère un accent mis sur la maximisation des détails fins et de la clarté des photos – peut-être en exploitant au maximum la photographie computationnelle. En rompant avec Hasselblad, OnePlus affiche sa confiance dans sa propre R&D photo (et économise peut-être sur les frais de licence). C’est un pari audacieux, car la marque Hasselblad était un argument de vente, mais en réalité l’impact de ce partenariat était modeste après l’engouement initial. Avec DetailMax et un matériel photo de haut niveau selon les rumeurs, le OnePlus 15 vise à rivaliser avec les meilleurs photophones du marché. Les fuites évoquent un triple module caméra, possiblement avec un capteur principal haute résolution et des téléobjectifs et ultra grand-angle améliorés [106]. Les fans de OnePlus sont assurément impatients – la marque s’est fait connaître comme un « flagship killer », et le OnePlus 15 semble vouloir combiner batterie massive, design renouvelé et améliorations photo pour retrouver ce titre.
Du côté de OPPO, l’innovation en photographie prend une autre direction. OPPO (qui est en fait la marque sœur de OnePlus – ils partagent la R&D en coulisses) a confirmé que son prochain Find X9 Pro prendra en charge un kit de photographie Hasselblad dédié [107]. Contrairement à OnePlus, OPPO mise fortement sur la collaboration avec Hasselblad. Ce kit est essentiellement un module de caméra externe et une poignée : il comprend une poignée magnétique pour appareil photo et un objectif téléphoto externe qui se fixent au Find X9 Pro [108] [109]. En effet, OPPO transforme son téléphone phare en un système de caméra modulaire pour les passionnés. Les anciens modèles phares d’OPPO proposaient déjà un réglage des couleurs et un branding Hasselblad, mais c’est la première fois que l’on voit un kit d’objectifs additionnels co-conçu avec Hasselblad pour un téléphone. Le kit offrirait des capacités de zoom similaires à un reflex numérique – probablement un zoom optique supérieur à ce que les caméras intégrées peuvent faire – et une prise en main plus confortable pour la prise de vue. Le responsable de l’imagerie d’OPPO l’a présenté comme le « tout premier kit de photographie Hasselblad conçu spécifiquement pour les smartphones », soulignant l’attrait transversal [110]. C’est un développement de niche mais enthousiasmant pour les photographes mobiles qui souhaitent la polyvalence des objectifs interchangeables.
Au-delà du kit Hasselblad, le Find X9 Pro d’OPPO disposera bien sûr de puissants appareils photo intégrés. Il devrait perpétuer la tradition d’OPPO en matière de grands capteurs et d’optiques avancées (le Find X6 Pro avait impressionné les testeurs avec son grand capteur principal de 1″ en 2023). Avec le kit d’objectifs, OPPO reconnaît en quelque sorte que la physique compte toujours – les minuscules caméras de téléphone ont leurs limites, alors pourquoi ne pas laisser les utilisateurs fixer un véritable objectif à zoom optique pour des occasions spéciales ? Cela rappelle l’époque des modules photo pour téléphone (comme l’objectif QX100 de Sony ou le Moto Mod Hasselblad de Motorola), mais avec le poids de la marque Hasselblad et, on l’imagine, une meilleure intégration. Il faudra voir des exemples d’images pour juger s’il s’agit d’un gadget ou d’une révolution. Quoi qu’il en soit, OPPO positionne clairement le Find X9 Pro comme le téléphone pour les puristes de la photographie, combinant une imagerie intégrée de pointe avec des accessoires professionnels extensibles.
En résumé, OnePlus et OPPO font évoluer chacun leur approche de la photographie mobile – OnePlus en jouant la carte de l’indépendance avec “DetailMax” et en dopant son matériel, et OPPO en s’associant encore plus étroitement avec Hasselblad pour brouiller la frontière entre téléphone et appareil photo professionnel. C’est une divergence fascinante pour deux entreprises sous le même toit, et cela montre qu’il existe plusieurs façons d’aborder le problème de la photographie mobile.
Vivo : mise sur la puissance du zoom
Une autre marque sœur de BBK, Vivo, fait également parler d’elle avec sa technologie d’appareil photo. Vivo – connue pour ses flagships axés sur la photographie – prépare un nouveau téléphone haut de gamme, probablement le X300 Pro, et met l’accent sur l’innovation en matière de zoom. Selon les détails dévoilés par la société concernant l’appareil photo de son prochain flagship, Vivo persiste avec un choix inhabituel mais ambitieux : un téléobjectif périscopique de 200 MP [111].
L’actuel X200 Pro de Vivo proposait déjà un téléobjectif de 200 MP (une première dans l’industrie lors de son lancement), et le futur X300 Pro va conserver ce téléobjectif périscopique de 200 MP (focale de 85 mm) [112]. L’idée est de capturer des photos zoomées avec un niveau de détail extrêmement élevé et de permettre un recadrage flexible. Pour compléter cela, Vivo a travaillé sur l’optique et la stabilisation – le module téléobjectif du X300 Pro offre une stabilisation anti-tremblement CIPA 5,5 stops, apparemment la meilleure de l’industrie [113]. Ce niveau de stabilisation (5,5 stops) rivalise avec certains appareils photo dédiés, et devrait permettre de garder les clichés zoomés en 200 MP nets et exploitables en compensant les tremblements de la main. Vivo utilise également du verre et des revêtements haut de gamme : des revêtements d’objectif ZEISS T✻ et même des éléments en verre fluorite pour réduire les reflets et les franges chromatiques [114]. En termes simples, Vivo met tout en œuvre sur le téléobjectif pour s’assurer qu’il ne s’agit pas seulement d’un argument marketing. Un nombre élevé de mégapixels peut être inutile sans une optique et une stabilisation de qualité, donc l’approche de Vivo est de maximiser chaque élément du système.
Pourquoi cette obsession du zoom ? Vivo (en partenariat avec ZEISS) a fait de la photographie mobile sa marque de fabrique, et considère le zoom périscopique comme un élément clé de différenciation. Alors que de nombreux concurrents proposent des objectifs à zoom 3× ou 5×, un capteur de 200 MP pourrait potentiellement offrir des images nettes à 10× ou plus via le recadrage. Le précédent flagship de Vivo offrait également d’excellentes performances en basse lumière et en portrait avec ce zoom. En le perfectionnant davantage – et probablement en améliorant la photographie computationnelle pour combiner ce nombre élevé de pixels avec un traitement multi-images – Vivo veut offrir un zoom véritablement sans perte et des clichés détaillés à longue distance qui se démarquent de la concurrence.
En dehors du téléobjectif, on peut s’attendre aux atouts habituels de Vivo : un capteur principal de haute qualité (possiblement de type 1 pouce), un mode nuit avancé et des innovations pour les selfies (Vivo met souvent l’accent sur les caméras frontales avec autofocus sur les yeux, etc.). Mais il est révélateur qu’à la fin septembre, la campagne de teasing de Vivo mette en avant l’histoire du zoom périscopique. Cela suggère que l’entreprise pense que c’est un argument phare qui intéressera les passionnés de technologie. Et étant donné que les fabricants de smartphones cherchent la prochaine frontière (on a atteint les limites du simple ajout de mégapixels aux caméras principales), se concentrer sur l’innovation optique comme le zoom et la stabilisation pourrait effectivement être la voie pour se différencier.
En résumé, les annonces de Vivo montrent une volonté de repousser les limites de la photographie mobile – non pas en ajoutant des gadgets, mais en misant sur un domaine (le zoom téléobjectif) qui élargit réellement ce qu’il est possible de faire avec un appareil photo de smartphone. Si le X300 Pro parvient à prendre des photos 10× ultra-nettes ou des vidéos longue portée ultra-stabilisées, cela renforcera la réputation de Vivo en tant que leader de l’imagerie dans le monde du smartphone.
Huawei & Honor : Exploits pliables et retour en force
Après quelques années difficiles sous sanctions américaines, Huawei effectue un retour remarquable – surtout sur son marché domestique – tandis que sa marque dérivée Honor fait sensation dans le segment des smartphones pliables.
L’une des rumeurs Huawei les plus en vogue à la fin septembre concerne la prochaine série Huawei Mate 80. Selon les rumeurs (via un informateur sur Weibo), Huawei pourrait lancer un modèle ultra-fin spécial appelé Mate 80 “Air”, clairement inspiré par l’iPhone Air ultra-fin d’Apple [115]. Le Mate 80 Air, s’il existe, miserait sur un design élégant et des technologies avancées comme l’eSIM. En fait, la fuite suggère que ce modèle serait entièrement eSIM-only, supprimant complètement le tiroir SIM physique [116] – une démarche que seul Apple a largement adoptée jusqu’à présent. Il serait également doté d’un système de refroidissement liquide à “micro-pompe” (au lieu d’un ventilateur), pour garder l’appareil fin au frais [117]. Les spécifications supposées du Mate 80 Pro+ (sur lequel l’Air pourrait être basé) incluent une énorme batterie de 6000 mAh, jusqu’à 24 Go de RAM, et même une option de 2 To de stockage [118] – des chiffres absolument extrêmes si cela s’avère vrai. L’informateur présente cela comme une façon pour Huawei de suivre les traces d’Apple (en reprenant le concept de l’iPhone Air), tout en essayant de surpasser avec des spécifications brutes. Comme toujours avec les fuites, Huawei n’a pas confirmé de modèle “Air”, donc à prendre avec des pincettes [119]. Mais cela correspond à la récente dynamique d’ambition de Huawei – la société a retrouvé confiance grâce à des succès surprenants comme le Mate 60 Pro, et veut montrer qu’elle peut encore innover à la pointe même sans puces 5G américaines (Huawei utilise des puces domestiques avancées et des solutions créatives pour revenir à la 5G).En parlant de retours, l’écosystème logiciel de Huawei se développe discrètement. Lors de la conférence Connect 2025 de Huawei, l’entreprise a révélé que son système d’exploitation maison, HarmonyOS, a creusé son avance sur iOS sur le marché chinois [120]. HarmonyOS (désormais en version 5) détenait 17 % du marché chinois des OS pour smartphones au deuxième trimestre 2025, légèrement devant iOS à 16 %, tandis qu’Android (principalement sur des téléphones non-Huawei) était autour de 66 % [121]. Cela marque le sixième trimestre consécutif où HarmonyOS dépasse iOS en Chine [122]. À l’échelle mondiale, HarmonyOS reste encore marginal (~4 % de part de marché [123]), mais en Chine, c’est une grande victoire symbolique pour les efforts de Huawei visant à construire un écosystème indépendant. Le tout nouveau HarmonyOS 5 – surnommé « sang pur » en Chine – a déjà été installé sur 17 millions d’appareils depuis sa sortie [124]. Huawei pousse HarmonyOS dans le cadre d’une stratégie plus large visant à s’isoler de la technologie américaine. Ils ont même lancé un programme appelé Tiangong avec 1 milliard de yuans de subventions pour attirer les développeurs d’applications [125]. Comme l’a déclaré le haut dirigeant de Huawei, Tao Jingwen, « Huawei a déjà construit un écosystème entièrement indépendant des États-Unis. » [126] C’est une affirmation audacieuse, mais entre HarmonyOS sur les téléphones, les objets connectés et appareils électroménagers basés sur Harmony, et ses nouvelles initiatives de puces domestiques, Huawei vise clairement l’autonomie.
Passons maintenant à Honor, l’ancienne sous-marque de Huawei qui est désormais une entreprise indépendante. Honor profite des catégories dans lesquelles Huawei est interdit de s’engager pleinement à l’étranger – comme les téléphones 5G et ceux équipés de Google – et se fait un nom dans les pliables. En août, Honor a officiellement lancé le Magic V Flip 2, son pliable à clapet de deuxième génération, qui bat des records à plusieurs égards. Tout d’abord, il embarque une énorme batterie de 5 500 mAh – la plus grande jamais vue dans un téléphone pliable à clapet [127]. À titre de comparaison, le Galaxy Z Flip de Samsung dispose d’une batterie d’environ 3 700 mAh, et même les pliables plus grands atteignent ~4 500 mAh. Faire tenir 5 500 mAh dans un téléphone à clapet est un exploit impressionnant ; Honor y est parvenu tout en gardant l’appareil à seulement 15,5 mm d’épaisseur une fois plié (6,9 mm déplié) [128]. Les utilisateurs bénéficient du meilleur des deux mondes : un format compact et une autonomie d’une journée entière (voire deux). Le Magic V Flip 2 propose également un appareil photo principal de 200 MP avec un énorme capteur de 1/1,4 pouce – là encore, du jamais vu pour un pliable à clapet [129]. Habituellement, les téléphones à clapet utilisent des capteurs plus petits par manque de place, mais Honor a mis le paquet, l’associant même à un ultra grand-angle de 50 MP. L’écran externe est un OLED de 4,0 pouces (l’un des plus grands écrans externes du marché) avec une luminosité impressionnante de 3 600 nits [130], tandis que l’écran pliable interne mesure 6,82 pouces à 120 Hz avec un pic de luminosité de 5 000 nits [131] – c’est en fait extrêmement lumineux, peut-être l’écran de téléphone le plus lumineux jamais enregistré. Le Flip 2 est propulsé par le Snapdragon 8 Gen 3 (pas la toute dernière puce mais du haut de gamme) et est IP58/59 certifié [132], ce qui signifie qu’il est protégé contre la poussière et l’eau, une rareté chez les pliables (les modèles Flip et Fold de Samsung sont IPx8 – résistants à l’eau mais pas à la poussière).
Pour ajouter une touche de style, Honor s’est associé au créateur de mode de luxe Jimmy Choo pour une édition spéciale du Magic V Flip 2 (photo ci-dessus). L’édition limitée présente un extérieur inspiré des cristaux étincelants – Honor affirme qu’il est « inspiré par la subtile brillance des cristaux » et conçu pour que chaque mouvement « rayonne d’un éclat captivant » [133]. C’est essentiellement la rencontre de la technologie et de la haute couture. Même si cela reste un argument marketing, l’appareil en lui-même fait réellement avancer la technologie des pliables. Le Magic V Flip 2 a été lancé en Chine (avec une sortie mondiale attendue peu après), montrant que Honor est désormais un véritable innovateur et non plus seulement une filiale bon marché de Huawei. En fait, les initiatives agressives de Honor dans les pliables et le design l’aident à combler le vide laissé par Huawei sur de nombreux marchés.
En prenant du recul sur le marché des pliables, de nouvelles analyses montrent à quel point Huawei (et par extension, Honor en Chine) ont progressé. Selon les données de Canalys pour le premier semestre 2025, Huawei représentait 48 % des ventes mondiales de smartphones pliables, tandis que Samsung arrivait loin derrière avec 20 % [134]. C’est un retournement spectaculaire par rapport à l’année précédente, où Samsung menait avec environ 45 % et Huawei n’avait qu’environ 24 % [135]. Comment Huawei a-t-il presque doublé sa part ? Principalement grâce à l’explosion du marché chinois des pliables et à la gamme diversifiée de Huawei couvrant l’ultra-premium (série Mate X), les pliages horizontaux (Mate X6), les formats à clapet vertical (Pura X, Nova Flip) et même un tri-pliable (Mate X3 Ultra) [136] [137]. Huawei propose stratégiquement des pliables à plusieurs niveaux de prix – du Mate X Ultimate à environ 4 000 $ jusqu’au Nova Flip à environ 750 $ [138] – alors que la gamme pliable de Samsung est plus restreinte et plus chère. En conséquence, en Chine (qui affiche désormais le taux de pénétration des pliables le plus élevé avec 3,2 % des smartphones [139]), Huawei est roi. Il faut noter que Samsung domine toujours hors de Chine (en Amérique du Nord, par exemple, Samsung détient la majeure partie de ce segment pliable naissant de 1,2 % [140]). Mais la montée en puissance de Huawei montre que la course aux pliables est loin d’être terminée. Cela reflète aussi la rapidité avec laquelle les marques chinoises (Huawei, Honor, Oppo, Xiaomi) innovent sur de nouveaux designs pliables, accélérant ainsi l’adoption.
En résumé, les actualités de Huawei fin septembre racontent une histoire de résurgence : investissement dans une innovation matérielle effrénée (comme un possible Mate 80 Air et des puces Kirin compatibles 5G faisant un retour surprise dans le Mate 60), développement d’un OS maison envers et contre tout, et voir ses efforts récompensés dans les classements de smartphones (du moins en Chine). Honor, libéré des sanctions, mène la charge sur les pliables et les collaborations stylistiques. Ensemble, ils soulignent que l’industrie chinoise du smartphone fait un retour en force, et que les téléphones pliables sont un terrain majeur de ce retour.
Motorola & Nothing : des acteurs de niche qui font du bruit
À ne pas négliger, quelques acteurs plus petits ont également proposé des mises à jour remarquables autour du 24–25 septembre.
Motorola, une marque historique désormais axée sur des appareils au bon rapport qualité-prix, travaillerait apparemment sur un smartphone qui fera tourner les têtes. De nouvelles fuites concernant le futur Motorola Moto Edge 70 laissent penser à un appareil qui pourrait sérieusement concurrencer les grands flagships en matière de design. Un poster teaser ayant fuité sur les réseaux sociaux (X/Twitter) a révélé un corps ultra-fin avec le slogan : « Incroyablement fin et incroyablement résistant. » [141] En effet, le Moto Edge 70 viserait une épaisseur inférieure à 7 mm, ce qui en ferait l’un des smartphones les plus fins de ces dernières années [142]. Pourtant, Motorola met aussi l’accent sur la durabilité (« incroyablement résistant »), utilisant peut-être des matériaux robustes ou une structure interne pour éviter les problèmes de torsion. Les fuites montrent un écran pOLED plat de 6,7 pouces, probablement avec un taux de rafraîchissement élevé, et un triple module photo à l’arrière (on s’attend à un capteur principal de 50 MP, plus un téléobjectif et un ultra grand-angle) [143]. À l’avant, on trouve une simple caméra selfie en poinçon. Côté spécifications, il s’agirait d’un solide appareil de milieu de gamme supérieur – pas forcément une puce dernier cri, mais de bonnes caractéristiques générales. Fait intéressant, les fuites comparent explicitement l’Edge 70 à l’« iPhone Air » d’Apple (le nouvel iPhone fin et léger) comme rival [144]. Motorola a même teasé des couleurs Pantone vives pour le téléphone, poursuivant sa tendance à proposer des appareils aux teintes à la mode [145] (Motorola a un partenariat avec Pantone pour les options de couleurs). Le Moto Edge 70 devrait être lancé début 2026 [146], et si ces fuites se confirment, il pourrait se tailler une place auprès de ceux qui veulent un téléphone ultra-fin sans sacrifier la batterie ni la robustesse. Cela fait un moment que Motorola n’a pas sorti de flagship « waouh », donc un design élégant pourrait renforcer son image de marque.
Pendant ce temps, Nothing Technology, la startup dirigée par le cofondateur de OnePlus Carl Pei, continue d’affiner l’expérience utilisateur sur ses appareils au design accrocheur. Le Phone 3 de Nothing (sorti plus tôt en 2025) est connu pour son dos transparent et son interface LED “glyph” originale, mais les premiers avis ont critiqué les performances de son appareil photo. Cette semaine, Nothing a déployé une mise à jour logicielle majeure – Nothing OS 3.5 – visant directement à améliorer les caméras du Phone 3 [147]. L’entreprise parle d’une “refonte très attendue de l’appareil photo.” Les principales améliorations incluent des contrôles manuels plus précis (permettant aux utilisateurs d’ajuster l’ISO/l’obturateur plus finement), des corrections de la précision des couleurs (éliminant les teintes étranges qui affectaient parfois les photos), et un nouvel algorithme AI Super-Res Zoom pour des détails plus nets lors du zoom numérique [148]. Il y a aussi un nouveau Mode Action pour réduire le flou de mouvement dans les photos d’action, ainsi que des améliorations de l’enregistrement vidéo pour un meilleur contraste et de meilleures couleurs [149]. Au-delà de l’appareil photo, la mise à jour a corrigé certains bugs (comme les avatars de contacts en double et les problèmes haptiques) et apporté des optimisations générales qui améliorent l’autonomie, réduisent la chauffe de l’appareil et renforcent la fiabilité du Wi-Fi [150]. Les premiers retours des utilisateurs suggèrent que les caméras du Phone 3 produisent effectivement des clichés plus fiables après le correctif, ce qui est crucial pour que Nothing puisse rivaliser avec les Pixels et Galaxys de milieu de gamme. Il est rafraîchissant de voir une startup non seulement innover sur le design, mais aussi écouter les critiques et proposer de vraies mises à jour logicielles. Carl Pei a positionné Nothing comme une marque axée sur le design, mais comme le montre cette mise à jour, ils savent que le fond compte aussi – un joli téléphone ne suffit pas sans une expérience utilisateur solide. L’appareil photo amélioré du Phone 3 ne surpasse peut-être pas un Pixel, mais réduire l’écart aide Nothing à se démarquer comme l’une des rares nouvelles entreprises à réussir à fabriquer des téléphones Android à partir de zéro.
En somme, même si Motorola et Nothing ne font pas la une comme Apple ou Samsung, leurs actualités mettent en avant la diversité du monde du smartphone. Motorola mise sur son héritage de design pour créer des appareils ultra-fins mais robustes, et Nothing associe une esthétique décalée à un logiciel de plus en plus abouti. Pour les consommateurs, plus de choix – que ce soit un appareil super fin ou un modèle transparent avec des lumières originales – ne peut être qu’une bonne nouvelle.
Puce mobile nouvelle génération : la course à la puissance et à l’IA
Les deux derniers jours ont également vu de grands développements dans le domaine des chipsets mobiles, alors que les deux principaux concepteurs de puces de l’industrie – Qualcomm et MediaTek – préparent le terrain pour la prochaine génération de performances sur smartphone.
MediaTek a fait sensation en annonçant sa puce phare Dimensity 9500. Il s’agit du SoC (System-on-Chip) haut de gamme de MediaTek pour les téléphones de 2025, et c’est une véritable bête sur le papier. Construit sur un procédé de pointe en 3 nm, le Dimensity 9500 offrirait une augmentation des performances CPU de 32% par rapport à son prédécesseur et un GPU 33% plus rapide [151]. Concrètement, il devrait gérer sans problème les tâches les plus exigeantes et les jeux haut de gamme, atteignant même des fréquences d’images jusqu’à 120 FPS avec le ray tracing activé [152] – ce que seuls les tout derniers processeurs tentent. MediaTek a également beaucoup misé sur l’IA : le NPU (unité de traitement neuronal) de la puce est 2× plus rapide pour exécuter localement de grands modèles d’IA [153]. C’est important car les téléphones effectuent de plus en plus d’IA sur l’appareil (des améliorations de la caméra aux assistants vocaux). L’entreprise a annoncé que des marques comme OPPO et Vivo prévoient de lancer des téléphones avec le Dimensity 9500 d’ici la fin de l’année [154], ce qui montre la confiance des OEM chinois dans les puces MediaTek. C’est notable car pendant des années, MediaTek était considéré comme le fournisseur de puces “milieu de gamme” tandis que Qualcomm raflait presque tous les modèles phares. Cela a changé – le Dimensity 9300 de l’an dernier était déjà très compétitif, et ce nouveau 9500 pourrait encore réduire l’écart, voire prendre l’avantage sur certains critères.De l’autre côté, Qualcomm se prépare à dévoiler sa prochaine puce vedette, que l’on sait désormais s’appeler Snapdragon 8 Elite Gen 5. Qualcomm a confirmé le nom et que ce futur SoC correspond à la cinquième génération de sa gamme 8-series [155]. L’appellation “Elite” est nouvelle – auparavant nous avions “Gen 1/2/3”, etc., mais Qualcomm veut peut-être souligner un saut plus important. Le Snapdragon 8 Gen 5 sera officiellement dévoilé le 23 septembre lors du Snapdragon Summit annuel de Qualcomm [156]. Il devrait également être gravé en 3 nm et rivalisera avec l’A19 Bionic d’Apple et le 9500 de MediaTek. Bien que Qualcomm n’ait pas encore révélé les spécifications, les rumeurs annoncent de grands progrès en performance et en efficacité, ainsi qu’un moteur IA amélioré (Qualcomm développe des fonctions IA comme leur NPU “Hexagon” et le hub de détection IA, qui devraient être mis à jour). Nous saurons bientôt si “Elite” n’est qu’un argument marketing ou s’il est mérité.
Il est important de noter que les fabricants de téléphones se préparent déjà pour le Snapdragon Gen 5. Xiaomi s’est vanté que la série Xiaomi 17 fera partie des premières à lancer le Snapdragon 8 Gen 5 [157] – ce qui correspond au calendrier puisque Xiaomi lance souvent un modèle phare en décembre avec la toute dernière puce de Qualcomm. Le Galaxy S26 de Samsung (versions mondiales) l’utilisera presque certainement aussi, bien que Samsung puisse également utiliser son propre Exynos pour certaines régions si leur nouvel Exynos 2600 est prêt (des rumeurs disent que le S26 pourrait proposer un mélange de Qualcomm et d’Exynos). Dans tous les cas, les puces haut de gamme de Qualcomm alimentent généralement la majorité des Android haut de gamme hors de Chine. L’appeler « Elite » pourrait aussi servir à distinguer une sous-catégorie supposée (on a entendu parler d’une version Snapdragon 8 Gen 5 « Standard » contre « Pro » ou « Elite »). Pour l’instant, considérez que Gen 5 Elite est la puce Qualcomm à avoir dans les modèles Android phares de 2026.
Dans l’ensemble, ces annonces de puces soulignent à quel point les performances et l’IA sont devenues des éléments de différenciation cruciaux. Les téléphones de 2025/2026 effectueront davantage d’IA sur l’appareil – du traitement intelligent des photos à l’exécution d’IA vocale ou même de modèles de langage sans le cloud – et MediaTek comme Qualcomm se livrent une course pour fournir la puissance nécessaire. C’est une excellente période pour les consommateurs : les puces des prochains téléphones seront plus rapides et plus intelligentes, permettant de nouvelles fonctionnalités (meilleure photographie de nuit, traduction linguistique en temps réel, expériences AR enrichies, etc.) tout en étant plus économes en énergie.
Et il ne s’agit pas seulement de vitesse brute ; c’est aussi un certain retour de la concurrence. MediaTek qui gagne des parts de marché dans le segment premium pousse Qualcomm à se surpasser (et cela pourrait potentiellement conduire à de meilleurs prix pour les fabricants de téléphones, et donc pour les consommateurs). Parallèlement, les puces de la série A d’Apple continuent de placer la barre très haut – il est intéressant de noter que Qualcomm, en comparant récemment sa puce Snapdragon X2 de classe ordinateur portable à Intel/AMD, montre à quel point les puces mobiles ont progressé, empiétant même sur le territoire des PC [158]. Les frontières s’estompent, et le gagnant est l’utilisateur final qui bénéficie chaque année de téléphones de plus en plus puissants.
Alors que nous approchons d’octobre, gardez un œil sur les annonces du Snapdragon Summit et sur les premiers téléphones équipés du Dimensity 9500. La prochaine vague de smartphones n’aura pas seulement de meilleurs appareils photo ou écrans, mais sous le capot, ces minuscules cerveaux 3 nm rendent possibles les fonctionnalités qui feront vraiment des téléphones de 2025 une nouvelle génération.
Tendances de l’industrie : pliables, intégration de l’IA et au-delà
Avec du recul, les actualités du smartphone des 24–25 septembre révèlent plusieurs tendances générales qui façonnent l’industrie :
- Les pliables deviennent grand public (lentement) : Presque tous les grands acteurs investissent dans des designs pliables ou des innovations connexes. Google est entré dans la course avec le Pixel Fold, Honor et Samsung itèrent sur les modèles flip et pliables (avec des rumeurs de tri-pliables à l’horizon), et la poussée agressive de Huawei/Honor en Chine montre que les pliables répondent à une véritable demande des consommateurs à différents niveaux de prix. Les pliables ne représentent encore qu’environ 1 à 1,5 % des téléphones vendus dans le monde [159], mais leur part d’esprit disproportionnée et leur positionnement premium les rendent stratégiquement importants. La technologie – de la durabilité des charnières à la densité des batteries dans des formats compacts – s’améliore rapidement, comme le prouvent les exploits de Honor et les prochaines initiatives de Samsung. À mesure que les coûts baissent et que les designs se perfectionnent, attendez-vous à ce que davantage de consommateurs envisagent un pliable lors de leur prochain renouvellement.
- L’intégration de l’IA est le nouveau champ de bataille : Les fonctionnalités IA étaient un fil conducteur dans de nombreuses annonces – Samsung intégrant des assistants IA dans One UI, Google exploitant l’IA pour la photographie et les appels, Xiaomi introduisant des outils d’écriture et de recherche IA, et même Apple misant sur l’intelligence embarquée grâce à ses puces sur mesure. Avec l’essor de l’IA générative en 2023–2024, les fabricants de smartphones se livrent désormais une course pour se différencier par le degré de “intelligence” de leurs téléphones, et non plus seulement par leur apparence ou leur rapidité. Cela signifie des assistants vocaux capables de converser naturellement, des appareils photo qui comprennent les scènes et éditent les photos pour vous, et une personnalisation qui apprend vos habitudes. Surtout, grâce à des NPU plus puissants dans les puces, une grande partie du traitement IA peut désormais se faire localement, préservant la vie privée et fonctionnant hors ligne. Le téléphone devient non seulement un outil de communication, mais aussi une sorte de compagnon IA personnel. Les actualités de fin septembre montrent clairement que, que vous achetiez un iPhone, un Pixel ou un Galaxy, une grande partie de l’innovation que vous remarquerez concernera des fonctionnalités IA qui étaient impossibles il y a encore quelques années.
- Résilience par la diversification : L’histoire d’Apple en Inde et celle de HarmonyOS chez Huawei illustrent toutes deux comment les facteurs géopolitiques et de chaîne d’approvisionnement façonnent l’industrie du téléphone. Les grandes entreprises se diversifient – Apple sur ses bases de production, Huawei sur le logiciel et les puces – pour réduire les risques. Cela aura un impact pour les consommateurs (par exemple, les iPhones pourraient connaître moins de pénuries, ou des ajustements régionaux différents ; les téléphones Huawei pourraient enfin revenir à la 5G grâce à la technologie nationale). Le marché du smartphone a toujours été mondialisé, mais nous entrons dans une phase où qui fabrique votre téléphone et où peut être aussi digne d’intérêt que ce que le téléphone sait faire.
- Percées dans les composants : Des nouveaux panneaux OLED de Samsung à la technologie de lentilles de Vivo en passant par les avancées des puces Qualcomm/MediaTek, nous assistons à une innovation significative au niveau des composants. Les téléphones de fin 2025 et 2026 seront dotés d’écrans plus lumineux et plus efficaces (peut-être même de véritables écrans à vision privée), d’appareils photo qui rivalisent avec les reflex numériques dédiés dans certains domaines de niche (super-zoom, faible luminosité, etc.), et de puces qui égalent les performances des ordinateurs portables. Le rythme d’amélioration avait légèrement ralenti à la fin des années 2010, mais on a l’impression qu’une nouvelle vague de cycle technologique est en marche, portée par de nouveaux cas d’usage (RA, IA, création vidéo de haute qualité sur smartphone, etc.). La connectivité satellite est une autre tendance des composants – le fait qu’un Pixel puisse se connecter au Starlink de SpaceX est remarquable, et le fait qu’Apple ait permis l’appel d’urgence via satellite a ouvert la voie. D’ici quelques années, la messagerie par satellite pourrait devenir une fonctionnalité standard, améliorant la sécurité et la communication au-delà des réseaux terrestres.
- Choix du consommateur et marchés de niche : Enfin, la diversité des actualités – de la course à la puce la plus rapide pour le gaming à la conception la plus fine ou à la collaboration la plus cool (coucou, téléphone Jimmy Choo) – montre que l’arène du smartphone reste dynamique et compétitive. Des nouveaux venus comme Nothing se taillent des niches, et des piliers comme Motorola tentent de nouvelles approches pour rester pertinents. Pour les consommateurs, cela signifie plus de choix que jamais : que vous privilégiez une expérience Android pure, un appareil photo exceptionnel, un design pliable futuriste ou simplement le meilleur rapport qualité-prix, il y a quelque chose qui arrive pour vous.
Alors que septembre 2025 touche à sa fin, la scène est prête pour une saison automnale passionnante de sorties et les innovations de 2026. S’il y a une chose de certaine, c’est que le smartphone est loin d’être “terminé” – il évolue dans de multiples directions à la fois, de l’intérieur vers l’extérieur. Restez à l’écoute pour octobre, lorsque bon nombre de ces rumeurs deviendront de vrais appareils entre les mains, et nous verrons quels paris seront gagnants sur le marché mobile toujours aussi dynamique.
Sources : Des communiqués de presse officiels, des déclarations d’entreprise et des médias technologiques réputés ont été utilisés pour compiler ce récapitulatif. Les principales références incluent des reportages de Android Central, Android Headlines, MacRumors, 9to5Google, Moneycontrol, Wccftech, et d’autres pour des affirmations et citations spécifiques [160] [161] [162] [163], ainsi que des analyses de marché de Canalys et IDC [164] [165]. Chaque citation liée dans le texte renvoie à la source originale pour la vérification des faits et chiffres évoqués.
References
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