Manœuvres stratégiques autour de la 5G, bouleversements du spectre et coupures d’Internet – Tour d’horizon mondial du mobile (13–14 septembre 2025)

septembre 15, 2025
5G Power Plays, Spectrum Shake-Ups & Internet Blackouts – Global Mobile Roundup (Sept 13–14, 2025)

Faits clés

  • Expansions et partenariats de réseaux 5G : Les opérateurs télécoms du monde entier ont accéléré les déploiements de la 5G. En Nouvelle-Zélande, Spark s’est associé à l’entreprise maorie Tū Ātea pour obtenir 20 MHz de spectre C-band pour la 5G rurale, améliorant la couverture et les vitesses telecomdrive.com. Nokia a conclu un accord avec Kongsberg Defence de Norvège pour déployer la 5G dans les communications militaires tactiques telecomdrive.com. Et au Vietnam, Ericsson a ouvert un nouveau bureau à Hanoï alors qu’il renforce son soutien à la 5G en Asie du Sud-Est telecomdrive.com.
  • Avancées en matière de spectre et de technologie : Les trois grands opérateurs chinois ont annoncé qu’ils prendront en charge eSIM (cartes SIM intégrées) dans le nouvel iPhone “Air” d’Apple, marquant un passage des SIM physiques aux SIM intégrées – en attente de l’approbation réglementaire finale reuters.com. Les leaders du secteur ont également plaidé pour de nouvelles bandes de spectre essentielles : le CTO d’Ericsson a exhorté l’Inde à ouvrir la bande 6 GHz pour la croissance des données mobiles vers la 6G rcrwireless.com rcrwireless.com. Par ailleurs, un pilote de China Mobile a atteint des vitesses de test 6G impressionnantes (280 Gbps) lors d’un essai limité, soit 14× plus rapide que le pic théorique de la 5G caliber.az.
  • Mouvements gouvernementaux et réglementaires : Le Royaume-Uni et les États-Unis ont préparé un pacte technologique historique lors de la visite du président Trump, s’engageant à des efforts conjoints dans l’IA, les semi-conducteurs et l’innovation dans les télécommunications reuters.com. « Les technologies de pointe telles que l’IA et l’informatique quantique vont transformer nos vies », a déclaré la secrétaire britannique à la Technologie, Liz Kendall, en annonçant la collaboration reuters.com. En Europe, les autorités ont intensifié l’examen de la sécurité des équipements télécoms chinois : Telefónica d’Espagne a confirmé qu’elle élimine Huawei de ses cœurs 5G en Espagne et en Allemagne (tout en conservant Huawei sur des marchés moins réglementés comme le Brésil) rcrwireless.com rcrwireless.com. « En Allemagne comme en Espagne, nous réduisons notre exposition à Huawei conformément aux règles en vigueur dans ces pays », a expliqué le COO de Telefónica, Emilio Gayo rcrwireless.com, reflétant la mosaïque européenne d’interdictions de fournisseurs 5G.
  • Changements d’entreprise et investissements : D’importantes transactions dans les télécoms ont continué de remodeler le secteur. L’opérateur italien Telecom Italia a vu l’investisseur américain KKR avancer dans une acquisition de 22 milliards d’euros de son réseau filaire (NetCo), tandis que les régulateurs de l’UE enquêtent pour savoir si KKR a fourni des informations trompeuses lors des examens de fusion reuters.com reuters.com. Parallèlement, le géant des actifs BlackRock a discrètement augmenté sa participation dans Telecom Italia au-dessus de 5 %, signalant sa confiance dans les plans de redressement de l’opérateur reuters.com reuters.com. Et dans le cadre de la visite de Trump au Royaume-Uni, BlackRock a promis 700 millions de dollars pour de nouveaux centres de données britanniques reuters.com – un coup de pouce à l’investissement dans les infrastructures numériques.
  • Internet mobile haut débit pour tous – et nouvelle concurrence : Les efforts pour combler la fracture numérique ont pris de l’ampleur. En Afrique, Paratus de Namibie a lancé le premier réseau privé 4G/5G du pays le 3 septembre afin d’étendre l’accès au haut débit sans fil africa-news-agency.com. Aux Philippines, Smart Communications a déployé des kits WiFi 5G prépayés pour les foyers afin de connecter des villages isolés dépourvus de fibre optique ts2.tech. Même la ville de New York équipe les logements sociaux de Wi-Fi gigabit gratuit pour des milliers de résidents à faible revenu ts2.tech. Parallèlement, des acteurs non traditionnels s’imposent : Rogers, au Canada, a étendu son service de messagerie satellite-mobile, couvrant désormais trois fois plus de surface que n’importe quel concurrent, en utilisant des liaisons satellites directes pour la couverture mobile hors réseau telecomdrive.com. Et l’opérateur satellite américain Lynk a annoncé de nouveaux accords pour fournir une connectivité SMS d’urgence via satellites dans les régions isolées, soulignant ainsi comment les réseaux spatiaux commencent à concurrencer les antennes-relais terrestres washingtonpost.com telecomdrive.com.
  • Pannes et restrictions d’internet : Certaines régions du monde ont vu leurs liens numériques coupés. Dans la province troublée du Baloutchistan au Pakistan, une coupure d’internet mobile imposée par le gouvernement dure depuis plus de cinq semaines, maintenant environ 15 millions de personnes hors ligne et suscitant la condamnation des groupes de défense des droits ts2.tech. Plus extrême encore, l’île d’Annobón en Guinée équatoriale reste presque totalement isolée – les autorités y ont imposé une coupure d’internet d’un an après que les habitants ont protesté contre un projet de construction lié à des intérêts politiques washingtonpost.com washingtonpost.com. « C’est la première fois que le gouvernement coupe internet parce qu’une communauté a une plainte », a noté l’activiste Tutu Alicante, qualifiant l’exil numérique de l’île d’escalade dangereuse washingtonpost.com. Pendant ce temps, en Irak, les autorités ont poursuivi la pratique controversée de couper l’internet national quelques heures chaque matin pendant les examens scolaires pour empêcher la triche ts2.tech. Et la Turquie a été critiquée pour avoir ralenti les réseaux sociaux jusqu’à les rendre quasi inaccessibles lors des récentes manifestations anti-gouvernementales – une tactique que les observateurs qualifient de « stratégie de plus en plus prévisible » pour faire taire la dissidence ts2.tech.
  • La course à la connexion haut débit par satellite s’intensifie : Les initiatives d’internet spatial ont franchi de nouveaux caps qui pourraient bouleverser les marchés mobiles. SpaceX a réalisé son 113e lancement de l’année, envoyant 24 satellites Starlink supplémentaires (plus de 2 000 lancés rien qu’en 2025) pour élargir sa couverture haut débit ts2.tech. Le concurrent Amazon, avec son Project Kuiper, a dépassé les 100 satellites en orbite et a fixé au 25 septembre le lancement de son prochain lot ts2.tech, visant un début de service bêta d’ici la fin de l’année. OneWeb (fusionné avec Eutelsat) a achevé sa constellation de 650 satellites et active la couverture dans de nouveaux marchés, de l’Inde à la Corée du Sud, via des partenariats locaux avec des opérateurs télécoms ts2.tech. Peut-être le plus grand bouleversement : l’accord de 17 milliards de dollars de SpaceX sur le spectre pour acheter des licences sans fil 2 GHz à EchoStar, permettant aux satellites Starlink de se connecter directement aux téléphones mobiles ordinaires ts2.tech. L’accord, annoncé quelques jours plus tôt, permet à SpaceX de construire « des satellites améliorés qui [vont] multiplier par 100 la capacité du réseau et éliminer les zones blanches mobiles dans le monde entier », a déclaré Gwynne Shotwell, présidente de SpaceX ts2.tech. Les régulateurs ont salué ce mariage satellite-téléphonie mobile comme un moyen d’étendre la couverture rurale bez-kabli.pl, tandis que les opérateurs mobiles terrestres surveillent prudemment l’arrivée d’un nouveau concurrent potentiel sur leur territoire.

Asie-Pacifique : Nouveaux bonds 5G, accords sur le spectre & inquiétudes sur la censure

Déploiements 5G et spectre en Asie-Pacifique : À travers l’Asie-Pacifique, les opérateurs ont fait progresser leurs ambitions en matière de haut débit mobile. China Mobile a présenté un essai 6G de pointe lors de la China Internet Conference, affirmant disposer du premier réseau 6G à petite échelle au monde avec dix stations de base prototypes caliber.az caliber.az. Les vitesses sans fil de pointe ont atteint un impressionnant 280 Gbps – permettant de transmettre un fichier de 50 Go en seulement 1,4 seconde – laissant entrevoir les avancées que la 6G pourrait apporter dans les années 2030 caliber.az. Bien que la 6G reste expérimentale, China Mobile a souligné qu’elle exploite déjà le plus grand réseau 5G au monde (2,4 millions de stations de base) et contribue à des centaines de normes 5G mondiales caliber.az.

En Inde, l’attention s’est portée sur le spectre crucial de la bande moyenne pour l’avenir de la 5G. Erik Ekudden, CTO mondial d’Ericsson, a exhorté le gouvernement indien à attribuer la bande 6 GHz (6425–7125 MHz) aux services mobiles, la qualifiant de « très importante » pour répondre à l’explosion de la demande de données sur les réseaux 5G et, à terme, 6G rcrwireless.com rcrwireless.com. Les opérateurs indiens et la GSMA ont soutenu cette demande, notant que la 6 GHz offrirait une capacité rentable pour les déploiements de 5G-Advanced et aiderait à combler la fracture numérique entre les zones urbaines et rurales rcrwireless.com rcrwireless.com. Jusqu’à présent, la 6 GHz en Inde est réservée aux utilisateurs satellites, mais la pression monte à l’approche des négociations mondiales sur le spectre.

Innovation des appareils – eSIM en Chine : Dans un changement notable dans la technologie grand public, les trois principaux opérateurs mobiles chinois – China Mobile, China Telecom et China Unicom – ont annoncé leur intention de prendre en charge la technologie eSIM pour le nouvel iPhone “Air” reuters.com d’Apple. Cela permettrait aux utilisateurs chinois d’iPhone d’activer un service sans carte SIM physique pour la première fois. Le déploiement final attend l’approbation des régulateurs des télécommunications de Pékin reuters.com, mais si cela est approuvé, cela signale l’acceptation de l’eSIM par la Chine, une technologie déjà courante en Occident. Cette décision intervient alors que les derniers iPhones d’Apple sont mis en vente, reflétant la volonté des opérateurs de s’adapter aux SIM intégrées qui simplifient le changement de réseau. (Notamment, la Chine s’est historiquement opposée à l’eSIM pour des raisons de sécurité, donc ce développement suggère un changement de politique en faveur de la commodité des consommateurs et de la compatibilité mondiale.)

Partenariats et mises à niveau des réseaux : Les opérateurs d’Asie-Pacifique ont également conclu de nouveaux accords pour améliorer la couverture. SoftBank du Japon avance de manière agressive sur la 5G Standalone et les réseaux alimentés par l’IA – il a confirmé Ericsson comme principal fournisseur pour moderniser son infrastructure radio 4G/5G à l’échelle nationale capacitymedia.com. SoftBank indique qu’il utilisera l’équipement Ericsson sur les bandes basses, moyennes et hautes, et appliquera l’IA pour optimiser les performances, visant une “expérience utilisateur exceptionnelle” sur la 5G SA capacitymedia.com rcrwireless.com. Ailleurs, Spark New Zealand a signé un accord unique avec Tū Ātea, un trust de spectre détenu par les Maoris, pour louer 20 MHz de spectre 3,5 GHz exclusivement pour le réseau 5G de Spark telecomdrive.com. Ce partenariat à long terme aide Spark à étendre la 5G dans les zones rurales et mal desservies de Nouvelle-Zélande, tout en autonomisant le groupe maori grâce au partage des revenus. Il s’agit d’un modèle novateur où une communauté autochtone détient des droits sur le spectre et s’associe à un opérateur pour améliorer la connectivité pour tous.

Le Vietnam a reçu un vote de confiance d’un grand fournisseur : Ericsson a ouvert un nouveau bureau à Hanoï le 13 septembre telecomdrive.com, renforçant sa présence alors que le Vietnam se prépare à un déploiement plus large de la 5G. La société suédoise travaille avec des opérateurs comme Viettel et Mobifone sur des essais 5G ; son nouveau centre à Hanoï offrira un soutien de proximité et se concentrera probablement sur les cas d’usage 5G pour les industries et les villes intelligentes du Vietnam.

Contrôles et coupures d’Internet : Du côté obscur, la région Asie-Pacifique a été confrontée à des coupures de connectivité imposées par les gouvernements. Au Pakistan, une coupure sans précédent de l’internet mobile dans la province du Baloutchistan a dépassé un mois ts2.tech. Les autorités ont initialement coupé le service 3G/4G le 5 août, invoquant des opérations de sécurité contre des militants amnesty.org, et ont prolongé à plusieurs reprises la coupure dans les 36 districts de la province facebook.com. Environ 15 millions d’habitants – soit la moitié de la population du Canada – restent privés d’accès ts2.tech. La coupure a gravement perturbé la vie quotidienne : paiements numériques, enseignement en ligne et même communications hospitalières critiques ont été paralysés. Les organisations de défense des droits alertent que cette coupure prolongée constitue une « punition collective » qui met en danger des vies et l’économie washingtonpost.com washingtonpost.com. Amnesty International a vivement critiqué cette mesure, soulignant qu’elle a plongé des millions de personnes « dans l’obscurité » et exigeant le rétablissement des services amnesty.org. Les responsables pakistanais sont restés en grande partie silencieux sur la date de rétablissement d’Internet au Baloutchistan, alimentant la frustration des citoyens et des protestations dans les zones concernées.

En Irak, les autorités ont de nouveau appliqué leurs coupures annuelles d’Internet pendant la période des examens. Depuis deux semaines, le gouvernement irakien coupe préventivement l’accès à Internet à l’échelle nationale pendant quelques heures chaque matin lors des examens de fin d’études secondaires ts2.tech. Cette pratique controversée – censée empêcher la triche en bloquant les fuites de sujets en ligne – a laissé le pays hors ligne de 4h à 8h chaque jour, au grand dam des entreprises et du public. Les défenseurs des droits numériques estiment que de telles coupures généralisées sont draconiennes et nuisent à l’économie, et appellent à des alternatives pour préserver l’intégrité académique ts2.tech. L’Irak n’est pas un cas isolé : la Syrie et l’Algérie ont également imposé des coupures pendant les examens ces dernières années. Mais alors que les examens irakiens se terminent à la mi-septembre, les citoyens supplient pour que ce soit la dernière année de couvre-feux Internet.

Europe : bouleversements politiques, accords télécoms & extension de la couverture mobile

Sécurité de l’UE et Huawei : Les régulateurs européens ont continué à réajuster les politiques de télécommunications à la lumière des préoccupations géopolitiques en matière de sécurité. Plusieurs pays de l’UE ont renforcé cette année les restrictions sur les fournisseurs chinois de 5G, et les opérateurs télécoms réagissent. Telefónica, l’un des plus grands opérateurs européens, a confirmé qu’il retire progressivement les équipements Huawei de ses cœurs de réseaux 5G en Espagne et en Allemagne rcrwireless.com rcrwireless.com. Cela s’aligne sur les réglementations espagnoles et allemandes qui découragent fortement les fournisseurs « à haut risque » dans les infrastructures critiques. Emilio Gayo, COO de Telefónica, a noté que le réseau britannique de l’entreprise utilise déjà « très, très peu » de Huawei en raison de l’interdiction antérieure du Royaume-Uni rcrwireless.com. Cependant, Telefónica continuera d’utiliser Huawei en Amérique latine, où de telles interdictions n’existent pas rcrwireless.com – soulignant que sa stratégie vis-à-vis des fournisseurs diverge désormais selon les régions. La Commission européenne a exhorté tous les États membres à exclure systématiquement les fournisseurs non fiables, mais la mise en œuvre reste inégale. L’Allemagne n’a rédigé que récemment des règles pour éliminer progressivement les équipements Huawei/ZTE d’ici 2026, et ne les a pas encore finalisées euronews.com. L’effet net est un retrait progressif de Huawei de la 5G européenne, remplacé en grande partie par Ericsson, Nokia et des alternatives Open RAN.

Accord technologique historique Royaume-Uni–États-Unis : À Londres, le gouvernement britannique a annoncé un partenariat technologique de plusieurs milliards de dollars avec les États-Unis, coïncidant avec la visite d’État du président Trump reuters.com. L’accord favorisera la R&D conjointe et l’investissement dans les télécommunications, l’IA, les semi-conducteurs et l’informatique quantique reuters.com. Bien que les détails soient encore en cours de finalisation, les responsables des deux côtés y voient un moyen de renforcer le développement de la 5G/6G et de sécuriser les chaînes d’approvisionnement (comme la réduction de la dépendance aux puces et équipements réseau chinois). L’accord « vise à renforcer la collaboration entre les secteurs technologiques, pesant des milliers de milliards de dollars, des deux nations » au bénéfice des consommateurs et des entreprises reuters.com. Des délégués américains, dont le PDG de Nvidia Jensen Huang et Sam Altman d’OpenAI, sont attendus à Londres la semaine prochaine pour lancer des initiatives. Pour le secteur des télécommunications, cela pourrait signifier une coopération transatlantique accrue sur la recherche 6G, les réseaux satellites et les standards open RAN. La nouvelle secrétaire d’État britannique au Numérique, Liz Kendall, a déclaré que les technologies de rupture comme l’IA et le quantique « vont transformer nos vies », soulignant la nécessité pour les nations alliées de diriger ensemble reuters.com reuters.com.

Le bouleversement de Telecom Italia : La plus grande opération télécom en cours en Europe se déroule en Italie, où Telecom Italia (TIM) travaille sur une vente complexe de son réseau. Le gouvernement italien a donné son feu vert à TIM pour vendre l’intégralité de son réseau fixe (détaché sous le nom de « NetCo ») à la société d’investissement américaine KKR dans le cadre d’un accord pouvant atteindre 22 milliards d’euros pymnts.com pymnts.com. Rome considère cette opération comme un moyen de réduire la lourde dette de TIM et de moderniser le haut débit italien grâce à des capitaux privés, tout en prévoyant également de prendre une participation minoritaire pour une supervision stratégique pymnts.com. Cependant, les régulateurs de l’UE ont désormais ouvert une enquête pour déterminer si KKR a fourni des informations trompeuses lorsque les autorités antitrust de l’UE ont approuvé certaines parties du rachat de TIM l’an dernier reuters.com reuters.com. L’inquiétude porte sur les accords de fibre de gros (avec Fastweb et d’autres) qui ont été présentés comme des garanties à long terme pour la concurrence reuters.com. Si KKR est jugé avoir induit les régulateurs en erreur, il pourrait faire face à des amendes, voire à une révocation de l’approbation, compliquant ainsi la vente. KKR affirme avoir agi de bonne foi et coopérera pleinement reuters.com. Pendant ce temps, TIM a obtenu un nouveau prêt de 750 millions d’euros garanti par l’État pour rester liquide reuters.com, et le gestionnaire d’actifs mondial BlackRock a révélé avoir accumulé une participation de 5,1 % dans TIM – un signe que certains investisseurs voient de la valeur si la restructuration aboutit reuters.com <a href= »https://www.reuters.com/sustainability/sustainable-finance-reporting/blackrock-has-crossed-5-threshold-telecom-italia-filing-shows-2025-08-29/#:~:text=Blackrock%27s%20updated%20stake%20includes%203.585,reuters.com. Tous les regards sont tournés vers Bruxelles et Rome alors qu’ils tentent de concilier les intérêts des investisseurs, les règles de la concurrence et l’objectif de l’Italie de créer un champion national du haut débit.

Couverture rurale et progrès de la 5G : Les opérateurs européens continuent d’étendre la couverture 4G et 5G, en mettant l’accent sur l’inclusion rurale. Au Royaume-Uni, EE (BT Group) et Freshwave ont annoncé avoir déployé plus de 200 nouveaux sites de small cells dans le quartier financier de Londres pour renforcer la couverture 5G urbaine dense telecoms.com. À l’échelle nationale, les opérateurs britanniques annoncent désormais une couverture 5G de bien plus de 50 % de la population ; Three UK affirme être en tête avec 56 % et les vitesses les plus rapides, grâce à ses importantes ressources spectrales telecoms.com telecoms.com. En Allemagne, Deutsche Telekom a profité du salon technologique Digital X à Cologne pour dévoiler une nouvelle gamme de produits alimentés par la 5G (« T Mission ») à destination de l’industrie et des consommateurs telecomdrive.com. Et dans les petits marchés : l’opérateur maltais Epic a été reconnu pour avoir le meilleur réseau mobile du pays (construit avec du matériel Ericsson) après des mises à niveau 5G agressives telecomdrive.com.

Une tendance notable est le partage de réseau transfrontalier. Les opérateurs nordiques Telia, Telenor et Ice ont activé de nouvelles stations de base 5G dans le cadre d’accords de partage de réseau afin de couvrir plus efficacement les zones peu peuplées de Suède et de Norvège (en utilisant les tours des uns et des autres). Ces partenariats, soutenus par la politique de l’UE, visent à apporter le haut débit mobile à grande vitesse dans les villages ruraux, les autoroutes et les fjords qui seraient non rentables à desservir par un seul opérateur. Les premiers résultats montrent une amélioration significative de la couverture dans les communautés isolées de Laponie et du cercle arctique, contribuant à combler le fossé de la connectivité rurale en Europe.

Amériques : connecter les non-connectés, nouveaux services & synergie satellite

Amérique du Nord – convergence satellite-cellulaire : Aux États-Unis et au Canada, les opérateurs mobiles traditionnels s’associent de plus en plus avec des fournisseurs de satellites pour éliminer les zones blanches de couverture. Rogers Communications, l’un des trois grands opérateurs canadiens, a annoncé avoir triplé la portée de son service de messagerie texte satellite-téléphone telecomdrive.com. En utilisant des satellites en orbite terrestre basse (LEO) de Lynk Global, Rogers propose désormais une connectivité SMS de base dans les régions nordiques éloignées, bien au-delà de la portée de ses antennes terrestres. Le service, initialement lancé dans certaines zones en 2024, s’étend à l’échelle nationale et permet à Rogers de se vanter d’« une couverture trois fois supérieure à celle de tout autre fournisseur sans fil canadien » pour l’envoi de textos telecomdrive.com. Bell et Telus se précipitent pour lancer des capacités similaires de textos par satellite à mesure que la technologie mûrit. Aux États-Unis, le service direct vers l’appareil de T-Mobile avec SpaceX Starlink se profile à l’horizon (des tests sont en cours, avec une bêta attendue en 2024). Les analystes du secteur notent une série de récents partenariats entre opérateurs mobiles et entreprises satellites – d’AT&T avec AST SpaceMobile à Verizon avec Kuiper d’Amazon – tous visant à offrir une couverture universelle pour des services de base comme les textos et la messagerie SOS. Les régulateurs de la FCC élaborent de nouvelles règles pour intégrer la « couverture supplémentaire » satellite dans les licences mobiles, signe que les réseaux hybrides satellite-cellulaire feront bientôt partie du paysage sans fil grand public washingtonpost.com.

Internet haut débit rural et FWA : Les télécoms américaines ont également intensifié leurs efforts pour étendre le haut débit dans les zones mal desservies. WeLink Communications, un fournisseur d’accès fixe sans fil, a annoncé le déploiement d’un nouveau réseau maillé dans plusieurs villes américaines utilisant la technologie 60 GHz millimétrique de Peraso Inc. telecomdrive.com. Le système mmWave peut fournir un internet multi-gigabit aux communautés urbaines denses sans fibre, en transmettant les données entre des nœuds sur les toits. L’objectif de WeLink est d’offrir une alternative haut débit rapide et moins chère dans les immeubles d’appartements et les quartiers urbains mal desservis où le déploiement de la fibre est difficile. L’entreprise affirme que ses liaisons avancées à 60 GHz – actuellement déployées à Las Vegas et Washington, D.C. – offriront des vitesses gigabit et une faible latence comparables aux connexions filaires telecomdrive.com. Cela reflète une tendance plus large en Amérique du Nord : l’accès fixe sans fil (FWA) sur 5G et mmWave est en plein essor, avec Verizon et T-Mobile desservant déjà des millions de foyers via la 5G FWA et de nouveaux entrants comme WeLink étendant le modèle.

Pendant ce temps, le Rural Digital Opportunity Fund du gouvernement américain et d’autres subventions pour le haut débit continuent de stimuler le déploiement du sans-fil. Cette semaine, Starry Internet, un fournisseur FWA 5G, a obtenu des financements pour s’étendre dans cinq États, et Verizon a détaillé les 2 000 prochains sites ruraux qu’il modernisera en 5G grâce à des fonds fédéraux. Ces programmes contribuent à la disponibilité la plus élevée jamais atteinte de l’internet à domicile aux États-Unis – désormais, environ 90 % des foyers ont accès à un service haut débit, même si l’accessibilité financière reste un problème que des programmes de subvention comme l’Affordable Connectivity Program tentent de résoudre.

Amérique latine – nouveaux réseaux et consolidation : En Amérique latine, la dynamique 5G s’accélère. Telecom Argentina a révélé disposer de plus de 550 sites 5G actifs en service et prévoit d’atteindre 750 sites d’ici fin 2025 alors qu’elle accélère le déploiement rcrwireless.com. L’Argentine utilise le spectre existant (bandes 4G via Dynamic Spectrum Sharing) en attendant une enchère dédiée à la 5G, donc l’opérateur modernise les sites dans les grandes villes et les zones touristiques en amont. Le Pérou a vu deux opérateurs (Claro et Entel) lancer des services 5G limités à la mi-2025 après que le gouvernement a autorisé le refarming du spectre – l’attention se porte désormais sur une enchère formelle de 3,5 GHz attendue l’an prochain. Le Chili et la Colombie ont prévu des enchères nationales 5G fin 2025, dans le but de rattraper les leaders régionaux que sont le Brésil et le Mexique.

Les fusions et partenariats redessinent également le paysage télécoms latino-américain. Telefónica a poursuivi son désengagement en Hispanoamérica : elle a finalisé la vente de ses opérations au Salvador et au Guatemala au T3, dans le cadre d’un retrait pluriannuel pour se concentrer sur ses marchés clés (Brésil, Allemagne, Espagne, Royaume-Uni). Claro d’América Móvil, déjà dominant en Amérique centrale, est l’acheteur probable, ce qui pourrait encore concentrer le marché. Au Mexique, la concurrence pourrait s’intensifier alors qu’AT&T envisage de vendre une partie de son réseau à des investisseurs locaux pour réduire ses coûts, tandis qu’un nouvel acteur, MÁSMÓVIL, a laissé entendre vouloir entrer via un partenariat avec Altán Redes (le réseau 4G/5G de gros du Mexique). Ces mouvements pourraient modifier la dynamique des prix et de la couverture mobile en 2026 et au-delà.

Un accord notable cette semaine : la division Amérique centrale de Claro (Claro CENAM) a signé un accord majeur avec Proximus de Belgique pour sécuriser et monétiser ses services de messagerie A2P dans toute la région telecomdrive.com. Les SMS application-vers-personne – utilisés pour des codes OTP bancaires ou des alertes marketing – restent une source de revenus sur les marchés émergents. Proximus mettra en place son pare-feu et ses outils d’analyse pour bloquer la fraude SMS et garantir que les entreprises paient les frais de terminaison, ce qui pourrait rapporter des millions de revenus supplémentaires à Claro. Cela montre que même les services hérités comme la messagerie texte bénéficient d’un renouveau grâce à des partenariats internationaux.

Moyen-Orient & Afrique : Succès et revers en matière de connectivité

Développements 5G dans le Golfe et en Israël : Au Moyen-Orient, les États du Golfe riches en pétrole et Israël avancent rapidement dans les technologies mobiles avancées. Israël a officiellement attribué des licences 5G à trois opérateurs (Pelephone, Partner et HOT Mobile) après un appel d’offres très attendu, consolidant ainsi un marché 5G concurrentiel datacenterdynamics.com datacenterdynamics.com. Les trois ont lancé la 5G commerciale et sont désormais tenus d’étendre la couverture à l’échelle nationale. Le ministre israélien des communications a salué cela comme « l’aube d’une nouvelle ère… déployer un réseau cellulaire avancé et faire entrer Israël dans la prochaine ère technologique » datacenterdynamics.com. Les consommateurs israéliens peuvent s’attendre à de nouveaux forfaits 5G avec d’énormes volumes de données (500 Go à 1 To par mois) à des prix abordables (~₪50–70, soit 15–20 $) comme annoncé par les lauréats datacenterdynamics.com. Cela pourrait stimuler une vague d’innovations alimentées par la 5G dans le secteur technologique florissant d’Israël.

Les pays du Golfe continuent d’investir massivement dans les infrastructures télécoms. Etisalat des Émirats arabes unis teste le découpage 5G Standalone pour les clients entreprises, visant à adapter des tranches de réseau pour les ports intelligents et les champs pétrolifères. L’Arabie saoudite (STC) vient de démontrer un réseau pré-commercial 5.5G (5G-Advanced) avec un débit de pointe de 10 Gbps à Riyad, l’un des premiers de la région à tester les capacités de la Release 18. Et au Qatar, Vodafone Qatar a annoncé l’achèvement d’un réseau NB-IoT national, étendant la couverture de l’Internet des objets à pratiquement 100 % des zones peuplées – une étape vers les objectifs de ville intelligente du pays pour 2030.

Progrès de la connectivité en Afrique… et une panne extrême : En Afrique subsaharienne, les efforts pour améliorer la connectivité se poursuivent, bien que des défis subsistent. La Namibie a célébré le lancement de son premier réseau privé 4G/5G par Paratus le 3 septembre africa-news-agency.com. Ce nouveau réseau – indépendant de l’opérateur public namibien MTC – introduit de la concurrence et se concentrera d’abord sur la couverture des entreprises et des zones reculées en utilisant la 4G LTE (avec des équipements prêts pour la 5G). Il s’inscrit dans le cadre du projet du 20e anniversaire de Paratus et pourrait servir de modèle à d’autres pays africains pour permettre à des opérateurs alternatifs d’accélérer le déploiement du haut débit mobile.

Le Kenya et le Nigeria, deux des plus grandes économies d’Afrique, ont chacun annoncé des initiatives pour étendre la couverture rurale. Safaricom du Kenya a déclaré qu’elle utiliserait des mini-stations de base alimentées à l’énergie solaire pour apporter la 4G à 100 villages isolés auparavant hors réseau, dans le cadre de son programme de « dernier kilomètre » soutenu par le Fonds de service universel du gouvernement. Au Nigeria, MTN et Airtel ont accepté de partager les infrastructures de tours dans certaines régions mal desservies, une mesure d’économie visant à atteindre davantage d’utilisateurs ruraux d’ici la fin de l’année. Et à travers l’Afrique, la promotion des smartphones à bas coût se poursuit : un nouveau fonds dirigé par la GSMA subventionnera des téléphones Android ultra-économiques (moins de 20 $) sur des marchés comme l’Ouganda et la Zambie pour aider les utilisateurs limités à la 2G à passer à la 3G/4G.

Cependant, le continent a également été témoin de l’une des coupures d’internet les plus drastiques jamais enregistrées. Sur la petite île de Annobón en Guinée équatoriale, l’internet a été coupé depuis plus d’un an comme forme de punition contre les habitants locaux. Les problèmes ont commencé à la mi-2022 lorsque les insulaires ont protesté contre les dégâts environnementaux causés par une entreprise de construction politiquement liée washingtonpost.com washingtonpost.com. La réponse du régime a été rapide et sévère : des dizaines de signataires de la pétition ont été emprisonnés pendant 11 mois, et les seuls liens internet d’Annobón ont été coupés complètement en juillet 2022 – une coupure toujours en cours en septembre 2025 washingtonpost.com washingtonpost.com. Les conséquences humanitaires sont dévastatrices : sans internet, les banques ont fermé, les services hospitaliers d’urgence sont paralysés, et la communication dépend uniquement d’appels téléphoniques satellitaires coûteux washingtonpost.com washingtonpost.com. « La situation actuelle est extrêmement grave et inquiétante », a déclaré un habitant qui a été emprisonné pour avoir protesté washingtonpost.com. Un autre militant a noté que, bien que les gouvernements africains aient déjà coupé l’internet lors d’élections ou de manifestations, cibler toute une communauté pendant un an est sans précédent : « C’est la première fois que le gouvernement coupe l’internet parce qu’une communauté a une plainte » washingtonpost.com. Des groupes de défense des droits comme Access Now qualifient cela de violation flagrante des droits humains et avertissent que les régimes autoritaires deviennent de plus en plus audacieux dans l’utilisation de la connectivité comme moyen de pression. Il existe peu de recours pour les 5 000 habitants d’Annobón – le gouvernement de la Guinée équatoriale a ignoré les demandes, et l’attention internationale portée à la situation de cette île isolée ne fait que commencercommence à croître via des reportages de presse washingtonpost.com.

Dans des nouvelles plus positives, le haut débit par satellite africain a reçu un coup de pouce. OneWeb, basée à Londres et désormais fusionnée avec le français Eutelsat, a annoncé l’expansion de son service Internet en orbite basse en Afrique après avoir achevé sa constellation de satellites ts2.tech. OneWeb s’est associée à des entreprises en Afrique du Sud, au Kenya et au Nigeria pour commencer à offrir un haut débit à faible latence aux écoles, mines et communautés rurales d’ici début 2026. De même, Starlink (SpaceX) est déjà opérationnel au Nigeria, au Kenya et au Rwanda, avec des rapports indiquant des milliers de précommandes de kits par des utilisateurs africains malgré le coût élevé de l’équipement à 599 $. Les gouvernements accueillent prudemment l’Internet par satellite LEO comme complément aux réseaux terrestres – par exemple, le Kenya vient d’approuver un essai pour que Starlink connecte des cliniques de santé isolées dans le comté de Turkana. Ces développements sont porteurs d’espoir pour la pénétration d’Internet en Afrique, qui reste à seulement ~40 % (bien en dessous de la moyenne mondiale). L’ONU estime qu’environ 2,6 milliards de personnes dans le monde n’ont toujours pas accès à Internet, et combler cet écart d’ici 2030 nécessiterait un investissement estimé à 2,6 trillions de dollars dans les infrastructures et les programmes d’accessibilité bez-kabli.pl. Les réseaux satellites, ainsi que des smartphones et forfaits de données moins chers, seront des éléments clés de la solution.

Aperçu du secteur & perspectives d’experts

Les experts en télécommunications notent que la période du 13 au 14 septembre 2025 a résumé la double dynamique du secteur : innovation fulgurante dans la 5G/6G et les satellites d’un côté, et défis persistants d’inégalité numérique et d’ingérence politique de l’autre. Alors que la 5G-Advanced et les premiers essais 6G montrent ce qui est techniquement possible – débits multi-gigabits, découpage intelligent du réseau, réseaux radio optimisés par l’IA – une image contrastée se dessine dans les endroits où les gouvernements coupent totalement les réseaux, que ce soit pour des raisons de sécurité ou de répression.

« C’est un rappel brutal que la technologie peut être une arme à double tranchant », a déclaré un analyste du secteur à Londres. Les connexions 5G et 6G ultra-rapides promettent de donner du pouvoir aux consommateurs et aux industries d’une manière inimaginable il y a dix ans (pensez aux véhicules autonomes, à la télé-chirurgie, à la réalité augmentée/virtuelle immersive partout). Pourtant, lorsque les autorités actionnent « l’interrupteur Internet », ces mêmes consommateurs peuvent être instantanément ramenés à l’ère pré-numérique. L’analyste a souligné que 2025 a vu un nombre record de coupures d’Internet dans le monde, souvent autour des élections ou des troubles, malgré la condamnation quasi universelle des organisations de défense des droits humains.

Sur le plan commercial, les opérateurs télécoms historiques s’adaptent à de nouvelles menaces concurrentielles. Les opérateurs mobiles traditionnels, en particulier en Occident, font face à une perturbation imminente des constellations de satellites à large bande visant leur clientèle rurale. L’accord sur le spectre SpaceX-EchoStar a envoyé un signal clair : les satellites veulent desservir directement les téléphones, et pas seulement les terminaux distants. En réponse, les opérateurs concluent des partenariats (Verizon avec Project Kuiper, Vodafone avec AST SpaceMobile, etc.) pour exploiter la couverture satellite au profit de leurs propres utilisateurs plutôt que d’être évincés. La façon dont les régulateurs géreront ces services hybrides sera cruciale ; le partage du spectre entre les systèmes terrestres et satellites reste une question complexe, qui sera abordée lors de la prochaine conférence WRC-23.

Une autre tendance soulignée par les experts est la consolidation versus concurrence. Le cas de Telecom Italia illustre la consolidation – création d’un monopole national de réseau sous propriété d’investisseurs – tandis que des marchés comme le Royaume-Uni et l’Inde tentent de maintenir quatre opérateurs ou plus pour stimuler l’innovation et contenir les prix. Les fusions (comme un éventuel rapprochement Three UK–Vodafone) et les scissions (comme la vente de NetCo par TIM) sont surveillées de près par les régulateurs, qui doivent équilibrer les besoins d’investissement et le choix des consommateurs.

Enfin, les dirigeants du secteur soulignent l’importance du soutien politique à la connectivité. Des initiatives telles que le partenariat technologique Royaume-Uni–États-Unis, le financement européen pour le haut débit rural et la feuille de route du spectre en Inde peuvent accélérer considérablement le déploiement des réseaux. « Les télécommunications sont à la base de tout, de la finance à l’éducation », a noté un ancien responsable de la FCC, « c’est pourquoi les gouvernements considèrent désormais la 5G et la future 6G comme des atouts stratégiques. » Le responsable a salué la coopération internationale en matière de technologie, mais a également averti que les nations doivent protéger les infrastructures critiques comme les câbles sous-marins : les récentes coupures de câbles en mer Rouge qui ont perturbé plusieurs pays ont servi d’alerte ts2.tech ts2.tech. Des mesures sont en cours aux États-Unis et dans l’UE pour renforcer l’infrastructure réseau contre les attaques et exclure les fournisseurs à haut risque, comme on l’a vu avec les restrictions sur Huawei.

En résumé, les dernières 48 heures d’actualités sur l’internet mobile illustrent un secteur en pleine course pour connecter plus de personnes à des réseaux plus rapides et plus intelligents – tout en affrontant des défis économiques, politiques et sécuritaires. Des enchères de spectre et des expérimentations 6G à l’adoption de l’eSIM et aux coupures d’internet, le monde du GSM et du haut débit mobile reste aussi dynamique que déterminant. Les événements des 13 et 14 septembre 2025 montrent les avancées et les écueils sur la route d’une société mondiale véritablement connectée.

Sources :

Why 5G can't share spectrum like Wi-Fi

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